Pour sortir le pays de la crise multiforme dans laquelle il est englué, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, propose la mise en place d’un consensus pour une période transitoire au sommet de l’Etat.

Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, propose la mise en place d’un consensus pour une période transitoire au sommet de l’Etat. © Gabonreview

 

Le Gabon se porte mal. Il se trouve face à une grave crise qui nécessite des solutions novatrices et acceptables par tous. Celle-ci est caractérisée par une crise politique, institutionnelle et économique marquée par un grave déficit de confiance. Selon les membres du RPM, «aujourd’hui, le Gabon est plus divisé que jamais. Les concitoyens ne croient plus à la parole publique. Un large fossé sépare désormais le peuple du pouvoir en place».

Pour y remédier de manière efficace et pérenne, le leader du RPM, à la faveur de la célébration le 9 juillet de la fête de ce parti résolument ancré dans l’opposition, a plaidé en faveur d’un nouveau modèle politique et institutionnel. Celui-ci doit permettre de «restaurer la souveraineté du peuple, de mettre l’Etat à l’abri des interférences familiales et d’autres groupes de pression qui, sans légitimité aucune, s’accaparent des manettes de l’Etat et le pillent sans vergogne».

«Le Gabon se trouve donc face à une grave situation qui nécessite des solutions novatrices et acceptables par tous. Il nous faut rompre avec la mentalité actuelle où l’intérêt personnel prime sur l’intérêt général. C’est pourquoi, je réitère mon appel pour que les forces vives de ce pays, se réunissent à un moment donné et trouvent les moyens d’apporter une véritable solution à cette crise majeure», a déclaré Alexandre Barro Chambrier. Le président du RPM a exhorté les forces vives de la nation à faire preuve de dépassement, à se rassembler pour trouver des solutions, pour faire en sorte que ce qui s’est passé en 2016 soit corrigé et ne se reproduise plus jamais. «Pour en sortir, je suis de plus en plus convaincu que nous devons parvenir à un consensus pour une période transitoire. On ne sert pas les intérêts du Gabon en faisant semblant de ne rien voir», a conclu Alexandre Barro Chambrier.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Odile dit :

    Laissez Jean Ping terminer son mandat par cette période transitoire. Qu’il s’entoure d’une équipe représentant les neuf provinces du Gabon. Et surtout de jeunes gabonais. Il faudra aussi retravailler notre constitution, entrer dans une nouvelle République. C’est possible de réussir cela. Mais évitez surtout les Bongo, quel qu’il soit.

    • Bizango dit :

      Bonjour,
      Je plutôt que BONGOS n’ont plus rien à y voir, il est vrai que ce mal provienne d’eux, et je pense aussi qu’ils ont déjà remis le pays aux soient disant Gabonais (Gouvernement actuel) qui déjà ne parvient pas à se soucier de la santé de celui qui les avaient placé là, et comme à l’heure habitudes continuent dans la distraction, j’entends vouloir parler de leurs rite et coutumes qu’ils sont né avec(Fameuse dépénalisation homo…).
      Ma chère d’après toi, un gouvernement qui ne parvient pas à donner 20000 frs cfa à 1.800.000 Gabonais y compris eux même sur 2 milliards de francs, et qu’ils viennent nous expliquer les techniques de vol au lieu du partage équitable, comprenons ensemble qu’ils sont maudits et savent plus quoi faire. Cette malédiction comme un feu follet lancé Par notre Défunt Albert Bernard BONGO les prends au ralenti et autant qu’ils sont personnes n’échappera.

  2. Fredie dit :

    Mr Barro Chambrier,

    Vous proposez donc le « Panino » all’italienne quand il y avait le « Pentapartito » comme gouvernement dans fin années 80 debut année 90 ?
    Nous voyons tous dans quel état la répubblique italienne se trouve aujourd’hui.

    Cela veut dire quoi : « une période transitoire au sommet de l’Etat. » ?
    M’enfin, vous n’avez trouvé rien de mieux…
    La « transition » passse par des élections « libres » attravers les quelles chaque formation politique illustre et propose au electeurs un programme qui tient la route pour redresser le pays.

    Enfin comme vous le savez bien, le pouvoir ne se partage point.
    Je suis sur que vous pouvez faire beaucoup mieux, commencez donc par nous faire un exposé générale de l’etat du pays et donner vos solutions concrètes.
    example concret: pourquoi nous n’avons pas d’infrastructure routière, vous savez bien que c’est à travers cette dernière que repose l’essort d’un pays.

    nous sommes tout ouïe.
    Un compatriote optimiste.

  3. SERGE MAKAYA dit :

    « On ne sert pas les intérêts du Gabon en faisant semblant de ne rien voir »… Bien dit. Si seulement les membres de ce gouvernement pouvait vous lire ou vous entendre. Surtout Franck Nguéma et Bilie-By-Nzé qui ont fait une sortie LAMENTABLE récemment dans les réseaux sociaux. A Ntare Nzame !!!

    Le Gabon est une grande famille dont nous sommes tous responsables. On ne gère pas le Gabon comme les Bongo l’ont fait depuis plus de 50 ans. Le bilan de cette famille à la tête du Gabon est une CATASTROPHE. Plus jamais ça au Gabon SVP. Plus JAMAIS !!!

  4. natty dread dit :

    Phase transitoire (3 ans) sous l’égide de l’ONU, exclusion de la famille Bongo du jeu politique, rétablissement des libertés fondamentales, libération des prisonniers d’opinion et politiques, ajourner le sénat et l’assemblée nationale, retoilettage de la constitution, garantir la sécurité sanitaire et alimentaire des populations, audit de la comptabilité publique, garantir la liberté de culte, et enfin retour à des élections transparentes!

    • SERGE MAKAYA dit :

      …Et se MÉFIER toujours du Quai d’Orsay (autrement dit de la France)… A Ntare Nzame !!! L’hypocrisie française ? Vous ne pouvez même pas vous imaginer… Kiééé!!!

    • Fille dit :

      Houlà natty, faut pas trop leur demander quand-même les choses qui viennent de l’intelligence humaine ! Commencer par le commencement ? au Gabon que neni ! Nous marchons sur la tête et de ce fait mettons toujours la charrue avant les boeufs, et si on peut piquer les boeufs au passage, ça on connaît pendant que le reste de l’Afrique tend à se relever.

  5. Steeve dit :

    Ce Gabon a besoin des hommes nouveau quin ont jamais été dans vos magouilles France Afrique et Europe , le Gabon et l Afrique doivent désormais se prendre en charge , si cette pendemie ne nous a pas ouvert les yeux sur les priorités de chacun , si la mort ne peut pas changer les hommes , alors je ne sais vraiment pas ce qui pourrait changer le Gabon et l Afrique . C et politiciens du Gabon tous des milliardaires , dans un pays soit disant pauvres !!! Et toute la population vivant sous le Seuil de pauvreté .
    Excusez moi , mais plus jamais ces hommes qui ont dépouillé le Gabon avec ces familles légendaire que trois générations peuvent sites les les yeux fermés tant ils ont dépouillé le Gabon

    Bref, plus de 60 ans , petit pays extrêmement Riche , le Gabon avec une si petite population devait être le doubaie d Afrique , mais non , ils ont décidés de la pillé et d investire ailleurs , chez leurs compagnons de pillage , en France et ailleurs , surtout l’oint du Gabon et de l Afrique

    Mais celui qui a crée toutes choses rendra a ceux qui détruisent , le Gabon , l Afrique et ce monde en général ce qu’il mérite

  6. Steeve dit :

    Tout homme qui dirigera le Gabon , si il est en amitié avec la France il continuera , ce pillage , tout ce qui ce fait au Gabon se fait avec l accord de la France , comment comprendre qu une armée d un pays extérieur soit dans ses anciennes colonies ?!

    Il n y a pas plus aveugles que celui qui ne veulent pas voir

    Regarder les pays africains anglophones ?! Comment ils sont très loint des pays francophones !!!!!

    L Afrique francophone doit se libérer de la tutelle de la France

  7. moundounga dit :

    Bjr. Morceau choisi : « Celui-ci doit permettre de «restaurer la souveraineté du peuple, de mettre l’Etat à l’abri des interférences familiales et d’autres groupes de pression qui, sans légitimité aucune, s’accaparent des manettes de l’Etat et le pillent sans vergogne ». En d’autres terme ABC serait l’homme de la situation pourquoi pas. Et l’autre de dire la même chose  » à l’abri du besoin ». Seulement ces 2 assertions émanent d’anciens hiérarques du système. face à cela le doute réside dans la capacité de transhumance des intéressés (je pense). A ce niveau des charges un bémol tout de même pour les 2 le caractère intellectuel et raisonnée de leur cercle direct. C’est un gage d’Esperance et de sagesse qui contraste avec… et qui nous sauvera un jour. Amen.

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