Initiée au plus fort de la pandémie de Covid-19 pour soulager les populations de Libreville et des communes d’Owendo et Akanda, la mesure de gratuité du transport public devrait s’étendre aux villes de l’intérieur du pays, particulièrement dans les capitales provinciales, à en croire le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze qui l’a annoncé mardi face aux députés.

La mesure de gratuité des transports, notamment pour les élèves, devrait s’étendre aux villes de l’intérieur du pays, en 2023. © Facebook/TransUrb

 

Lutte contre la vie chère oblige, le gouvernement envisage de poursuivre et même d’accentuer ses efforts en vue de soulager les populations, y compris en leur permettant de faire des économies sur leurs déplacements au sein de la zone dite du Grand Libreville. Mardi 24 janvier face aux députés, Alain-Claude Bilie-By-Nze a laissé entendre que la mesure de gratuité du transport prise par le président de la République au plus fort de la pandémie de Covid-19 et assurée par les sociétés publiques et parapubliques Sogatra, Trans’Urb et TransAkanda va se poursuivre en 2023 dans la capitale et ses environs. Mieux, le Premier ministre a annoncé que celle-ci «sera étendue à l’ensemble des capitales provinciales et grandes villes de notre pays».

Selon l’entendement du chef du gouvernement, cette extension de la mesure permettrait de renforcer un tant soit peu le pouvoir d’achat des ménages en ces temps d’inflation. Les autorités seraient si sensibles au sujet qu’elles ont consenti à priver l’État d’une douzaine de milliards de FCFA. Reconduite par Ali Bongo, la mesure de gratuité des transports coûterait 13 milliards de FCFA chaque année à l’État.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire