Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), une agence de santé publique de l’Union africaine (UA), mène actuellement l’évaluation du système des laboratoires au Gabon. Cette action faite à partir de LabNet Scorecard a pour objectif de mesurer la performance des réseaux nationaux de laboratoires permettant de répondre efficacement contre les épidémies.

Les participants planchant sur les questions à l’ordre du jour. © D.R.

 

Outil développé par l’African society of laboratory medicine (ASLM) et par l’Association of public health laboratory (APHL), LabNet Scorecard est utilisé par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) dans l’optique de l’évaluation et de la mesure de la performance des réseaux nationaux des laboratoires. Cette démarche aide à mieux préparer la riposte contre les maladies épidémiques.

Le Gabon dispose d’un répertoire de 122 laboratoires et le Conseiller principal en laboratoire Africa CDC et d’ASLM, le Dr. Samba Diallo fait savoir que «cette évaluation permet d’avoir des données probantes». «Et sur la base de ces données, au niveau national, les autorités sanitaires pourront identifier des interventions à mettre en place afin d’améliorer ou de renforcer le système et le réseau des laboratoires», a-t-il ajouté.

L’objectif de cette évaluation est d’amener le Gabon à adopter une politique nationale en matière de laboratoires ainsi qu’un plan stratégique avec des plans opérationnels pouvant impacter le réseau et les systèmes des laboratoires. Ce qui devrait permettre une meilleure coordination et mutualisation des ressources, notamment pour efficacement cibler et prioriser les maladies sur lesquelles le pays devrait se concentrer.

Pour le directeur des sciences et des nouvelles initiatives d’ASLM, Pascale Ondoa, le Gabon est «un pays qui a des ressources limitées». A cet effet, il n’est pas possible de travailler sur toutes les maladies à la fois. La première évaluation LabNet Scorecard  a été réalisée lors de l’épidémie d’Ebola, entre 2014 et 2015. Car, il fallait un outil permettant d’avoir une vue instantanée des différentes fonctions du réseau de laboratoires dans le pays.

 
GR
 

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