Dans le cadre de la loi permettant aux édiles de gérer désormais eux-mêmes la salubrité de leurs communes, les maires du Grand Libreville devraient bientôt intégrer le conseil d’administration de la société de collecte d’ordures ménagères Clean Africa.

Des agents de Clean Africa, en 2020. © D.R.

 

Ils auront désormais un meilleur regard sur les activités de la société avec laquelle ils ont souvent eu maille à partir. Les maires de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum devraient officiellement intégrer le conseil d’administration de la Compagnie pour l’entretien, l’assainissement et le nettoyage (Clean Africa). Un projet de décret fixant la composition dudit conseil d’administration a été adopté lundi 3 janvier en Conseil des ministres.

Présenté par le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, ce projet de texte vise à renforcer la récente loi permettant désormais aux édiles de gérer eux-mêmes la collecte des ordures ménagères dans leurs communes grâce notamment au Compte d’affectation spéciale. Et conformément à l’article 2 de ce projet de décret, la présence des maires (ou leurs mandataires) au sein du conseil d’administration de Clean Africa est prévue durer 3 ans.

En plus des édiles, d’autres personnes feront leur entrée au conseil d’administration de la société, à savoir : le Haut-commissaire à l’environnement et au cadre de vie, le directeur général des Collectivités locales, le directeur général de l’Environnement et de la Protection de la nature, le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, le directeur général du Budget et des Comptes publics.

 
GR
 

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