Les retraités civils et militaires se sont, une nouvelle fois, retrouvés ce jeudi 20 juillet à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville pour un nouvel acte de leur mouvement d’humeur. Accompagnés des syndicalistes de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), ils interpellent encore le gouvernement sur la satisfaction de leurs revendications et préviennent qu’ils pourraient ne pas accomplir leur devoir citoyen lors des premières élections générales du pays, si rien n’est fait.

Les retraités civiles et militaires et les agents de la Fonction publique en activité, le 20 juillet 2023, à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville. © D.R

 

Comme ils l’ont promis lors de l’acte 2, le 11 juillet dernier, les retraités civils et militaires, ainsi que les agents de la Fonction publique en activité, membres de de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), se sont réunis ce jeudi 20 juillet pour l’acte 3 de leur mouvement d’humeur à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville. Ils y ont exprimé leur mécontentement face à leur situation qui, assurent-ils, n’a pas connu d’avancées.

Pour ce nouveau rendez-vous, qui  cette fois n’a pas été troublé par les forces de l’ordre, il était question, selon le président de l’Usap, Fridolin Mve Mintsa, de «rendre compte à la base de toutes les démarches entreprises, notamment de la rencontre avec l’archevêque de Libreville». Une rencontre ayant eu lieu dans la matinée dans l’optique de lui faire l’état de la situation, d’autant plus que «le dossier lui a été confié afin qu’il soit l’interface entre les syndicalistes et le gouvernement, dans la mesure où le dialogue semble être bloqué».

Les revendications des syndicalistes portent notamment sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération ; le paiement des rappels liés à l’arrimage des pensions ; le paiement des services rendus ; le paiement des dommages et intérêts et les rappels-solde.

Les leaders syndicaux, les retraités et leurs revendications. © Gabonreview

Le point sur les activités parallèles que mènent les leaders de ce mouvement avec les personnes de bonne volonté a été fait, car ils espèrent un aboutissement dans les brefs délais. Les syndicalistes souhaitent que «les engagements pris par le gouvernement concernant le paiement des pensions arrimées, les rappels dus au fait du non-arrimage et la valorisation de la pension de ceux qui sont partis à la retraite avant 2015 soient honorés».

La base a également été édifiée sur certaines avancées du dossier. Ils ont été rassurés sur le fait que «les lignes bougent et que les choses pourraient aboutir avant les élections», tel que l’a fait savoir le président de l’Usap.

Les syndicalistes s’attendent à ce que les paiements soient effectués d’ici à fin juillet ou début août, tant les ministres de la Fonction publique et du Budget, ayant signé le rapport final, avaient reçu mandat du Premier ministre pour régler ce problème dans les meilleurs délais. La résolution de tous ces problèmes est cruciale et les syndicalistes menacent de «ne pas aller aux urnes le 26 août prochain si leur situation ne s’améliore pas».

Van Malongo (Stagiaire)

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Akona Mba dit :

    Il ne faudrait pas seulement se limiter au boycottage des Elections pipées d’avance en faveur d’Ali Baba et ses quarante pilleurs du Trésor Public gabonais mais sacager tous les bureaux de vote. Trop c’est trop. Le gouvernement traite les retraités comme des mendiants.Pay us our dues, bloody f… gang in power!

  2. Lemacom dit :

    Au lieu de boycotter les élections, ce qui n’aurait aucune incidence sur vos légitimes revendications, il faut plutôt aller voter en masse contre les candidats du PDG.

  3. Akoma Mba dit :

    Monsieur Lemacon, entre nous, depuis quand voter en masse contre une dictature a donné le résultat escompté?
    Comme dirait l’autre « plus naïfs qu’un gabonais tu meurs »,pour ne pas dire « plus bête ».
    Les élections sont pipées d’avance, comme dit si bien Jean Ping, le reste n’est que du pain et du cirque à la Romaine.

    • Lemacom dit :

      Monsieur Akoma Mba, entre nous, depuis quand boycotter les élections devant une dictature a donné les résultats escomptés ?
      C’est vous qui faites le lit à cette dictature par votre défaitisme.
      On va encore faire comment ? C’est ça votre préconisation sous tendue dans 《plus naïfs qu’un gabonais tu meurs》 pour ne pas dire 《plus bête》
      Aucune dictature ne résiste devant la détermination et le rejet massif par le peuple opprimé.

  4. Akoma Mba dit :

    La détermination d’un peuple se fait par le soulèvement comme on vient de le voir au Sénégal et comme ce fut le cas au Burkina Fasso ou si des militaires dignes de ce nom existaitent au Gabon, comme Jerry Rawlings, à deux reprises au Ghana. Aujourd’hui le Ghana est la meilleure Démocratie d’Afrique avec des autoroutes et non des Bourbiers du Gabon. Je persiste et signe qu' »aucune dictature n’a jamais été chassée par les urnes. Il faut avoir des c… et au Gabon nous n’en avons pas. Vous aurez votre Ali Baba et ses blindés comme d’habitude après chaque élection. Continuez à prier mais Dieu n’aide que ceux qui luttent. On en reparle M. Lemacon après le 26 août et rappelez-vous que, Ali avait été battu en 2009 et 2016 et dans un pays normal, vu son état de santé physique et psychique, il ne se présenterait pas à une élection,même pas dans son village, mais le Gabon est une république bananière du Moyen Age au XXIème siècle.L’espoir fait vivre très cher Lemacon!

  5. cedrickaboghe627@gmail.com dit :

    Allez si jusqu’au bout trop c’est trop l argent ne sort que c’est pour les futilités les pauvres on bosse dur pour avoir ca

  6. Akoma Mba dit :

    Nous irons jusqu’à la destruction pure et simple des urnes malgré la Garde Mercenaire qui n’a de Républicaine que de nom avec ses sbires payés à coup de milliards pour tirer sur des gabonais. Tolérance zéro. Ils ne pourront pas assassiner 5000 retraités en colère.

Poster un commentaire