Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) a présenté le 22 décembre, dans un mémorandum adressé à Ali Bongo, des propositions censées sortir l’Université Omar Bongo de l’agonie.

Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) a présenté à Ali Bongo des solutions pour sauver l’UOB. © D.R.

 

Cinquante après sa création, l’Université Omar Bongo(UOB), la plus grande université du Gabon, est plongée dans un état de délabrement avancé. Pour sauver l’institution, le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) a adressé un mémorandum à Ali Bongo contenant dix propositions.

Celles-ci sont «censées contribuer à l’amélioration des conditions de travail des enseignants, les propositions appellent à l’autonomisation financière totale de l’UOB», a expliqué Mathurin Ovono Ebe.

Le président du Snec a également invité Ali Bongo «à tout mettre en œuvre pour augmenter les capacités d’accueil de l’UOB, à travers la construction d’amphithéâtres, salles de classe et la réhabilitation des bâtiments censés l’être, sans omettre la réhabilitation des campus universitaire».

Le Snec revendique par ailleurs «la régularisation des situations administratives de ses membres, leur reclassement immédiat après le stage et le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames)».

Sur le plan académique, le Snec a suggéré «l’organisation semestriellement du Conseil d’établissement, gage d’un bon déroulement de programme, offre de formation et du respect du temps pédagogique maximal du régime Licence Master et Doctorat à savoir : 16 semaines par semestre, 13 semaines de cours et 3 semaines d’examen de rattrapage». Pour que toutes ces propositions soient appliquées, le Snec propose le report de la rentrée des classes prévue en mars 2021.

Si le Snec reste convaincu que la modernisation de l’UOB passe inéluctablement par l’application des ces propositions, reste tout de même à savoir si elles trouveront une oreille attentive auprès d’Ali Bongo. D’autant que, «tous les problèmes évoqués par le Snec sont censés être connus par les autorités mais et aucune solution n’a été apportée depuis un demi siècle que l’UOB existe», a regrette un observateur ayant requis l’anonymat.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rembourakinda dit :

    Vous êtes de doux rêveurs. Ali Bongo n’a jamais aimé l’école, vous êtes condamnés à disparaître. Si vous êtes sincères milite à fond pour qu’il quitte le pouvoir lui et ses acolytes. Regardez le projet de révision de la constitution une vraie calamité. Cessez de rêver chers compatriotes, la France met à la tête de nos pays les dirigeants les plus nuls pour nous maintenir ad vitam æternam dans les ténèbres. Je suis jeune retraité j’ai des projets pour le Gabon je suis content de ma formation et fier de mon expertise, je ne peux pas venir vous aider à cause de cette situation. Il faut engager l’épreuve de force au lieu d’aller supplier votre bourreau.

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