Le ministre en charge des Eaux et Forêts, Lee White, a procédé, le 30 août, à la mise en service de la barrière électrique du village Boléko, dans le parc national de la Lopé. Elle est destinée à empêcher les éléphants de détruire les cultures des habitants de ces zones.

Le ministre Lee White écoutant les explications sur les fonctionnalités de la barrière électrique du village Boléko, dans le parc de la Lopé. © Facebook/ForetmerGOUVGA

 

Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, Lee White, a séjourné, la semaine écoulée dans la province de l’Ogooué-Ivindo, au nord-est du Gabon. Au terme de son séjour dans cette région, il a procédé, le 30 août, à l’inauguration de la barrière électrique du village Boléko situé dans le parc national de la Lopé. Une initiative s’ajoutant à d’autres déjà en service, visant à mettre un terme au conflit homme-faune dans ce parc.

Le conflit homme-faune sera plus atténué pour la population de Boléko et de ses environs. Promise depuis plusieurs mois par le chef de l’Etat, elle a été réalisée et mise en service dans le but de protéger les habitants de ces zones ainsi que leurs cultures, unique source de revenus. Lee White a inauguré cette barrière électrique étalée sur 36 hectares (ha), avant de visiter celles situées près des villages Ashouka (56 ha) et Kazamabika (58 ha).

«Le conflit homme-faune est une problématique nationale qui me préoccupe beaucoup, car il est à l’origine de la dévastation des plantations des populations rurales. Ce qui menace ainsi leur sécurité alimentaire et leur bien-être», a fait remarquer le ministre en charge des Eaux et Forêts avant d’ajouter qu’«il a également un impact sur la conservation de la faune».

Cette solution n’électrocute pas les animaux. La population a été sensibilisée sur les dangers de la traversée de la barrière électrique hors des points protégés et la conduite à tenir face à un éventuel accident.

 
GR
 

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