Ancien vice-premier ministre d’Omar Bongo, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, natif de Mayumba, dans le sud du Gabon, membre du gouvernement de 1982 à 2006, président du Conseil économique et social (CES), de 2006 à 2012, décédé le 20 avril dernier, a reçu, le 3 mai, un vibrant hommage du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le chef de l’État s’est rendu au domicile de ce haut commis de l’État, disparu à 87 ans, à l’occasion des obsèques au cours desquelles, il a été élevé à la dignité de Grand-Croix dans l’Ordre national du mérite gabonais.

Le président de la Transition et son épouse Zita Oligui Nguema, le Premier ministre de la Transition assistant à la distinction de M. Mboumbou Miyakou à titre posthume. © GabonReview/Capture d’écran

 

Se voulant proche de son peuple, mais surtout en signe de respect et de reconnaissance, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est rendu, le 3 avril, au quartier Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville. Objectif : assister aux obsèques d’Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, lui rendre un vibrant hommage, honorer sa mémoire et célébrer le legs de ce fidèle compagnon du président Omar Bongo et grand commis de l’État décédé, le 20 avril dernier.

Pour l’occasion, le président de la Transition et son épouse Zita Oligui Nguema, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, les membres du gouvernement, les amis et compagnons de tous les instants ont assisté à cette cérémonie émouvante, riche d’émotions, de larmes, de témoignages et de reconnaissance.

À titre posthume, le disparu, légendaire ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, maire de Ndindi, vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG), a été à la dignité de Grand-Croix dans l’Ordre national du mérite gabonais, en reconnaissance des services rendus à la nation.

Considéré comme grand commis de l’État, la légende raconte qu’Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou est parti de la base pour atteindre progressivement les strates supérieures de l’administration gabonaise. Il aurait commencé dans un service courrier, puis a gravi les échelons au point de devenir un vrai connaisseur du fonctionnement de l’administration publique, avant d’atteindre le niveau politique dans lequel il a été plusieurs fois ministre, président du CES, vice-premier ministre et même Conseiller du président de la République.

Deux ans avant son départ vers les étoiles, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou avait été évacué en France pour y subir des soins à cause du diabète et de l’insuffisance rénale. Stabilisé, il était revenu au Gabon pour poursuivre son traitement. C’est finalement à l’hôpital militaire d’Akanda qu’il a tiré sa révérence à 87 ans.

 
GR
 

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