Le contexte ne s’y prêtant plus, les nouvelles autorités du Gabon viennent de décider de supprimer ces deux structures créées courant 2020 dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de riposte contre la covid-19.

Vue extérieure du Laboratoire Pr Daniel Gahouma érigé dans le Palais des sports de Libreville. © Com. gouvernementale

 

Le Laboratoire Pr Gahouma et l’Hôpital de campagne d’Angondjé ne devraient bientôt plus exister. Les projets de décrets relatifs à leur création adoptés en Conseil des ministres, le 14 août 2020, sont en passe d’être abrogés par les nouvelles autorités qui l’ont annoncé ce vendredi 23 février. Créées dans le cadre de la stratégie nationale de prévention, de lutte et de riposte contre la pandémie à Covid-19, «n’ont plus de raison d’être», notamment après la création en novembre 2023 de l’Institut des maladies infectieuses Professeur Daniel Gahouma (IMIPDG).

Le gouvernement actuel explique que, en tant que centre hospitalier universitaire, l’IMIPDG intègre les missions et fonctions assignées à ces deux structures. Le Laboratoire Pr Gahouma, service à autonomie technique, avait en effet été créé pour une mission précise : «assurer le diagnostic et l’analyse des examens» liés à la Covid-19.

Établi dans l’enceinte de l’hôpital militaire d’Angondjé, dans la commune d’Akanda, l’Hôpital de campagne quant à lui était chargé des consultations urgentes et ambulatoires, des examens de diagnostic, des activités de soins curatifs et d’hospitalisation. La structure avait, elle aussi, été créée sous la forme d’un service à autonomie technique, «pour garantir son fonctionnement optimal», avait-on expliqué à l’époque.

 

 
GR
 

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