L’École normale supérieure d’enseignement technique (Enset) abrite depuis le 4 juillet, le 6e colloque international du Réseau africain des institutions de formation des formateurs de l’enseignement technique (Raiffet). Sous le thème «Éducation technologie, formation professionnelle et nouveaux rapports aux savoirs», cette rencontre qui s’achèvera le 8 juillet confronte les points de vue sur la question des nouveaux rapports aux savoirs.

Photo de famille à l’issue de la 1e journée. © D.R.

 

Reporté depuis 2017 pour diverses raisons aggravées par l’épidémie de Covid-19, le 6e colloque international du Réseau africain des institutions de formation des formateurs de l’enseignement technique (Raiffet) s’est ouvert le 4 juillet à Libreville, à l’École normale supérieure d’enseignement technique (Enset).

Sous le thème «Éducation technologie, formation professionnelle et nouveaux rapports aux savoirs», l’idée de cette rencontre qui se tient jusqu’au 8 juillet est de confronter les points de vue sur la question des nouveaux rapports aux savoirs. Selon Jean Christophe Moundjigui, le directeur de l’Enset, il devrait amener les acteurs de l’enseignement technique «à pouvoir faire une adaptation d’une certaine compréhension entre les nouvelles technologies et les manières de transmettre le nouveau savoir technologique».

La rencontre favorise les échanges entre partenaires et participants afin d’aboutir au développement des coopérations scientifiques, la promotion des pratiques innovantes et de contribuer à la professionnalisation des acteurs. «Nous avons un vivier de compétences au niveau des différents pays qui constituent le Raiffet. A l’initial c’était 4 pays mais nous sommes maintenant 20 pays», a commenté Christian Mouity, le président du Raiffet.

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, ce colloque intervient à un moment opportun car, a-t-il dit, «le gouvernement de la République ambitionne d’augmenter son offre de formation dans le secteur de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle». L’enjeu, a expliqué Patrick Mouguiama-Daouda, est de «réduire le déséquilibre actuel du système qui donne trop de place aux enseignements généraux au détriment de l’enseignement technique et professionnel».

 
GR
 

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