Depuis quelques jours, Linda Bongo Ondimba, directrice des Affaires sociales, de la Protection de l’enfance et de l’Assistance judiciaire, effectue une tournée dans les différents commissariats de police et brigades de gendarmerie de l’Estuaire pour sensibiliser les agents sur les nouvelles procédures en termes d’interpellation des mineurs en conflit avec la loi.

« Selon le Code de l’enfant, on ne peut plus auditionner un mineur en conflit sans la présence d’un travailleur social spécialisé » (illustration). ©Le Parisien/Matthieu de Martignac

 

Linda Bongo Ondimba, à la brigade de gendarmerie du PK9, à Libreville. © capture d’écran/Gabonreview

Depuis le 13 janvier, la patronne de la direction des Affaires sociales, de la Protection de l’enfance et de l’Assistance judiciaire au ministère de la Justice effectue une campagne de sensibilisation auprès des commissariats de la province de l’Estuaire. Prévue jusqu’au 2 février prochain, cette campagne vise à vulgariser certaines dispositions du Code de l’enfant en rapport aux interpellations des mineurs en conflit avec la loi. «Il nous est apparu qu’il était vraiment méconnu et que ses dispositions sont souvent claires, mais pas respectées», justifie Linda Bongo Ondimba.

Or, rappelle-t-elle, «dans le Code de l’enfant, on doit retenir qu’on ne peut plus auditionner un mineur en conflit sans la présence d’un travailleur social spécialisé issu du service AEMO (action éducation en milieu ouvert) dont le siège se trouve au ministère de la Justice».

Depuis le début de la campagne de sensibilisation, les experts du ministère de la Justice ont déjà échangé avec les agents des commissariats de police et brigades de gendarmerie d’Owendo, de Ntoum, de Nkoltang et du PK9 à Libreville.

 

 
GR
 

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