Principale agence des Nations Unies en charge des questions migratoires, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a clos sa campagne de sensibilisation sur la traite. Organisée dans le cadre d’un programme conjoint avec l’ONUDC, le HCR et l’Unicef, l’idée était de préparer le retour et de la réintégration des migrants qui sont au Gabon, mais aussi d’aider les migrants à se prémunir contre la traite.

Des pensionnaires d’Arc-en-ciel posant avec les représentants de l’OIM. © D.R.

 

Soutien de l’État gabonais et de bien d’autres États pour résoudre les problèmes complexes liés à la migration et à la traite, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Gabon a lancé dès 2021 avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), un programme conjoint sur la sécurité humaine pour renforcer la prévention, la protection et l’autonomisation dans la migration mixte vers le Gabon. Le pays au regard des migrants qui affluent chaque année, est considéré comme un pays de transit et de destination, une terre d’immigration internationale et est donc est amené à faire face à ces flux migratoires mixtes et aux manifestations du crime organisé qui y sont souvent associées.

Par ce programme conjoint, il était question d’envisager un cadre de réponse globale des Nations Unies pour traiter la migration mixte et la traite des êtres humains dans le pays, en renforçant simultanément la protection des migrants mixtes et en améliorant le cadre normatif et sa mise en œuvre au Gabon. Soit, améliorer significativement la gestion des migrations mixtes au Gabon par une approche intégrée basée sur la sécurité humaine. Le programme s’est achevé en fin décembre 2023 et a permis de mener plusieurs activités, dont la collecte de données, le renforcement de capacité des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux.

La formation à l’endroit des migrants en situation de vulnérabilité, et des victimes de traite en vue de les aider à leur autonomisation. Mais aussi, une campagne de sensibilisation sur la traite avec des pensionnaires du centre Arc-en-ciel où sont hébergées certaines victimes de traite. «La traite c’est un crime et ça se passe par le transport puis l’hébergement d’une personne contre son gré ou avec son consentement dans un autre pays où la personne est exploitée», a expliqué Josiane Martins épse Elingui, officier en charge du Bureau de l’OIM au Gabon. Ce, a-t-elle expliqué, à des fins d’exploitation sexuelle ou autre type d’exploitation à l’instar du travail forcé.

Cette campagne a été clôturée par des échanges avec des victimes de traite et autres migrants enfants, hébergés à Arc-en-ciel en vue du retour et de la réintégration des migrants qui sont au Gabon. Le Gabon est devenu un État membre de l’OIM le 9 juin 2005 et l’organisation y a démarré ses activités depuis plusieurs années.

 
GR
 

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