Pour mettre en lumière le rôle essentiel des médias dans la lutte pour la conservation de l’environnement, l’organisation Wildaid, en partenariat avec le ministère de la Communication, a lancé officiellement, lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 octobre, l’appel à candidatures pour la toute première édition du «Prix du journalisme environnemental». Ce prix a pour objectif de valoriser les productions des journalistes qui soulignent l’urgence de protéger les forêts, de promouvoir une culture de responsabilité et d’inciter à l’action pour la protection de l’environnement.

La coordinatrice du programme forêts et faune et la représentante de l’Afrique francophone de l’ONG Wildaid face à la presse, mercredi 29 octobre à Libreville. © GabonReview

 

Le Gabon va accueillir un événement innovant en avril 2025. En effet, il s’agit de la première édition du prix du journalisme environnemental, lancée par l’ONG Wildaid. Ainsi, pour décliner les grandes lignes de ce concours, une conférence de presse a eu lieu mercredi 29 octobre à Libreville. La coordinatrice du programme forêts et faune au sein de Wildaid, Kristina Obame, est revenue sur la portée de ce prix, qui comporte six catégories. «Wildaid et le ministère de la Communication espèrent encourager davantage les journalistes à s’intéresser aux questions de l’environnement et aux défis écologiques », a-t-elle rappelé.  

Précisant, dans le même sens, que l’ouverture des candidatures est effective à compter de ce mercredi. «Nous avons six catégories à savoir : la catégorie meilleur reportage sur la conservation marine ou côtière, celle du meilleur reportage sur la conservation forestière ou faunique et le meilleur reportage d’investigation environnementale, ouverts à tous les médias confondus, c’est-à-dire : presse écrite, en ligne, radio et télévision, peuvent postuler. Quant aux trois autres catégories, il s’agit du «meilleur reportage sur un sujet environnemental, meilleur reportage radiophonique sur un sujet environnemental et la photo environnementale de l’année», ce sont donc là, les six catégories dans lesquelles pourront concourir les journalistes. Soulignons également qu’un journaliste peut postuler dans les six catégories. «C’est aussi une stratégie pour faire naître la passion pour les sujets liés à l’environnement aux journalistes non spécialisés sur ces questions», a ajouté la représentante de l’Afrique francophone de Wildaid, Jennifer Biffot. 

Éligibilité et récompenses pour les lauréats  

Une vue de l’assistance. © GabonReview

Pour être éligibles, les candidats doivent être de nationalité gabonaise et leur reportage accessible au public gabonais. Les travaux doivent avoir été publiés ou diffusés entre le 30 avril 2025 et le 1er mai 2026. On peut en déduire que les candidats auront un an pour faire leur reportage.  Le formulaire est disponible sur la plateforme de Wildaidafrica. 

Au cours de leurs explications, les membres de Wildaid ont précisé que chaque lauréat recevra un montant de 450 000 FCFA et un trophée gravé remis lors de la cérémonie officielle prévue pour juin 2026. Un jury composé d’experts gabonais et internationaux en journalisme environnemental sera mis en place pour la sélection des meilleures productions.   

Pour finir, les membres de Wildaid font part de leur volonté de faire de cet événement un rendez-vous annuel afin qu’il s’inscrive dans la pérennité. «Nous voulons lancer plusieurs éditions, mais aussi, trouver des stratégies pour accompagner les journalistes qui seront lauréats à l’issue de ce prix», ont-elles déclaré. La première édition du prix du journalisme environnemental ouvre ainsi une nouvelle ère pour la valorisation de ce métier, mais surtout contribuera à la préservation et à la valorisation du littoral et de la faune, qui ne seront plus seulement des sujets de conversation, mais deviendront des histoires nationales racontées en langues locales par des voix locales et partagées avec les audiences nationales et internationales. 

Thécia Nyomba (Stagiaire)

 
GR
 

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