Le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré dans L’Union du 9 avril que l’orientation des nouveaux bacheliers revêt désormais un caractère stratégique. «Il faut mieux répartir et tenir compte aussi des besoins exprimés», s’est rendu compte Patrick Mouguiama-Daouda.

En matière d’orientation le gouvernement s’est rendu compte qu’il faut désormais mieux répartir les nouveaux étudiants et tenir compte aussi des besoins exprimés. © D.R.

 

Après la vague de mécontentements et incompréhensions autour de l’orientation des nouveaux étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est enfin exprimé sur cette question. «L’orientation des étudiants devient stratégique devient stratégique pour les pouvoirs publics et acteurs sociaux liés aux secteurs d’enseignement ou formation professionnelle», a affirmé Patrick Mouguiama-Daouda dans L’Union du 9 avril.

En d’autres termes, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est rendu compte qu’il est désormais important pour les nouveaux étudiants d’être mieux orientés. «Il faut mieux répartir et tenir compte aussi des besoins exprimés. Je vous donne un seul exemple : quand vous avez des étudiants des séries techniques AAC, ils ont de grands échecs à l’université quand ils s’y inscrivent. Donc, on n’a aucun intérêt à les inscrire à l’université. En revanche soit il y a une insertion professionnelle qu’il faut chercher pour eux, soit des places de BTS sont appropriées pour eux», a expliqué Patrick Mouguiama-Daouda.

Cet effort pour les séries techniques, le gouvernement l’a fait à travers les programmes de formation et insertion professionnelle avec l’Office national de l’emploi (ONE) et l’ouverture de BTS non orientés vers les métiers de l’enseignement à l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset). «Nous avons ouvert 500 places pour accueillir ces profils de bacheliers», a révélé le ministre de l’Enseignement supérieur.

Plusieurs étudiants poursuivant ou amenés à poursuivre leurs études au sein des grandes écoles du Gabon ont été invités à s’inscrire à l’Université Omar Bongo (UOB), l’État n’ayant pas ou plus les moyens de payer leur scolarité, alors que beaucoup avaient déjà commencé les cours. Sans clairement confirmer cette raison, Patrick Mouguiama-Daouda a simplement indiqué que «ce sont environ 2000 bacheliers orientés vers le privé qui seront concernés par une prise en charge raisonnable de l’État».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. GNM dit :

    On est le 10 avril personne ne connait la date de la rentrée administrative de la plus grande université du pays et celui continue d’ouvrir sa bouche.

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