À travers des échanges interactifs qui ont permis aux enfants de s’exprimer en toute liberté ce lundi 20 novembre, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et la Fédération des entreprises du Gabon ((FEG) ont célébré le 34e anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale de l’ONU. Un appel de l’Unicef au secteur privé, à s’investir dans l’éducation des enfants. 

Mame Selbee Diouf face à la presse, le 20 novembre 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

La commémoration de l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations unies, a estimé la représentante de l’Unicef au Gabon, Sao Tomé-et-Principe et auprès de la CEEAC, rappelle chaque année que les enfants sont des détenteurs de droits. «C’est l’occasion de demander des comptes à tous ceux qui détiennent un espace d’influence», a déclaré Mame Selbee Diouf selon qui l’idée est également d’encourager des actions encore plus importantes en faveur des enfants. «Nous avons décidé d’engager le secteur privé cette année pour le rôle qu’il joue dans notre pays», a-t-elle dit.

La FEG pour la promotion et le développement harmonieux des enfants

L’Unicef qui appelle à travailler pour un Gabon où tous les enfants ont la possibilité de réaliser leur potentiel, où les droits des enfants sont respectés et où, une fois adulte ces enfants ont une très forte productivité, a pour ainsi dire, organisé avec la Fédération des entreprises du Gabon ((FEG) des échanges interactifs avec les enfants. «Les entreprises qui composent la FEG en elle-même sont pour la promotion et le développement harmonieux des enfants», a déclaré Erik Watremez, le vice-président de la FEG en charge du développement durable et de la RSE. Indiquant que cette fédération rassemble 810 entreprises, il a assuré qu’elle a sept dans lesquels ils participent à ce développement harmonieux.

Le respect des droits de l’enfant avec à la clé l’interdiction du travail des enfants ; l’investissement dans l’éducation en soutenant des programmes scolaires, par des dons à des écoles, des stages de découverte dès la classe de 3e, la création des mentorats ; la promotion de la santé et la nutrition en finançant des programmes ou via des cantines et bien plus ; le soutien aux entreprises communautaires en investissant dans les infrastructures et services bénéfiques pour les enfants ; la création des pratiques de travail équitables pour les parents ; la promotion des produits et services responsables ; la participation à des initiatives RSE qui ciblent les enfants.

Instantanés de la rencontre. © Gabonreview

«Ce Gabon est possible, il ne dépend que de notre volonté à investir très tôt dans l’enfance»

«Tout le monde le sait au Gabon, on aura à terme si on ne fait rien un problème d’employabilité des jeunes», a souligné Erik Watremez. Alors que les enfants participant à cette rencontre ont fait part de leurs préoccupations et de leurs rêves, Mame Selbee Diouf a assuré que l’opportunité de cette rencontre, était d’avoir un entretien entre les enfants et les chefs d’entreprise pour maintenir ces rêves, les inspirer et les exposer aux possibilités qui s’offrent à eux pour leur avenir. «Les chefs d’entreprise ont collaboré avec l’Unicef pour écouter les enfants, répondre à leurs questions, raconter les histoires», a-t-elle déclaré.

«Cette collaboration est importante parce que ce que nous avons constaté, c’est que l’investissement des gouvernements en Afrique et au Gabon vient avec quelques défis.  Il y a un problème d’employabilité», a expliqué la représentante de l’Unicef pour qui, l’objectif est d’amener les chefs d’entreprises dans le dialogue du futur de l’enfance et de l’Éducation au Gabon parce que dit-elle, «il faut la transformer». L’année 2024 étant celle de la transformation en Afrique, elle y voit l’opportunité d’entamer ce dialogue avec les chefs d’entreprise pour avoir leurs idées, leurs conseils, leurs opinions «par rapport aux futurs gabonais du secteur privé». Un appel à investir très tôt dans l’enfance.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire