Tout en condamnant le coup d’État en cours au Gabon, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), invite ce mercredi les militaires à retourner à leur vocation républicaine.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine. © D.R.

 

Dans un communiqué ce mercredi 30 août, le président de la Commission de l’Union africaine, a exprimé son inquiétude en rapport avec le coup en cours au Gabon. Disant suivre l’évolution de la situation dans le pays, il n’a pas manqué de condamner le putsch dont il assure qu’il n’est pas un moyen de sortir de la situation post-électorale actuelle. Pour lui, il s’agit plutôt d’«une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine, notamment la Charte africaine des élections, de la démocratie et de la gouvernance».

Aussi, Moussa Faki Mahamat appelle-t-il les militaires regroupés au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) «à adhérer strictement à leur vocation républicaine et à garantir l’intégrité physique du président de la République, des membres de sa famille et de ceux de son gouvernement». Il encourage ainsi tous les acteurs politiques, civils et militaires du pays «à donner la priorité aux voies politiques pacifiques et au retour rapide à l’ordre constitutionnel démocratique dans le pays».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Vous avez le culot. Lorsque Ali Bongo installait des lois électorales iniques et controversés, lorsqu’il a décidé d’organiser des élections sans journalistes et sans observateurs internationaux pour qu’il n’y ait pas grand monde pour voir sa fraude, lorsqu’il instauré un climat de peur avec la coupure d’internet et un couvre feu, on n’a pas entendu vos sales bouche pour plaindre le sort des gabonais. Toujours des médecins avant la mort. Dommage que l’ONU et l’UA puissent continuer avec la politique d’une neutralité et d’un silence lâche lorsqu’il faut prévenir. Vous n’étiez pas la au moment où les gabonais avait le plus besoin de vous. Vous attendiez de féliciter Ali Bongo pour un mandat qui allait davantage aggraver le climat social. Fermer vos bouches à jamais. Cette attitude pour laquelle les jeunesse africaines vont de plus en plus contester votre utilité

    • Gayo dit :

      Vous n’avez rien dit quand votre ami du syndicat des sorciers Ali Bongo violait les instruments juridiques et politiques de l’Union africaine, notamment la Charte africaine des élections, de la démocratie et de la gouvernance

  2. MESSOWOMEKEWO dit :

    Ce « machin » ose ouvrir sa bouche maintenant, ils ont laissé Ali bongo faire de nous des prisonniers dans notre propre pays. Pas étonnant que personne ne respecte l’UA de part le monde, des vrais lâches, toujours prêts à intervenir pour raconter des inepsies.C’est une vraie honte, une telle institution au troisième millénaire…

  3. Lucas dit :

    Si vous êtes neutre dans les situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’agresseur.

    Mr MOUSSA qu’avez – vous fait ou dit lorsque le peuple gabonais se faisait voler les différentes victoires aux élections présidentielles? Qu’avez vous fait lorsque pour des élections on nous prive d’internet, on coupes des chaines internationales et on impose un couvre feu au peuple?
    Garder vos leçons de morales pour vous s’il vous plait Monsieur.

  4. ACTU dit :

    Oligui doit nous dire rapidement pourquoi il est train de mettre les opposants en residence surveillee?

    Pourquoi certains opposants et militaires sont portes disparus?

    Qu’il nous le dise tres vite. Il sait tres bien que le peuple est souverain et que lui meme a des comptes a rendre au peuple Gabonais.

    Il ne suffit pas de chasser Ali pour se faire aimer du peuple souverain. Nous vonlons une vraie democratie pas une democratie arrachee ou usurpee en jouant avec l’emotion du peuple Gabonais.

    Que Ologui n’oublie pas ce qui est arrive au General Guei Robert en Cote d’ivoire………

    Que la victoite de l’opposition soit reconnu immediatement si Oligui veut rentrer dans l’histoire comme l’un des artisants de la liberation du Gabon.

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