Bien que les populations aient vécu 9 mois sur 12 dans le confinement et le couvre-feu, l’année 2020 a pourtant été marquée par une augmentation de 24% du nombre d’accidents de la circulation, particulièrement dans le Grand Libreville où certaines de ces mesures de restriction sont encore en vigueur.

Un véhicule accidenté près de Mbigou en septembre 2020. © D.R.

 

Les populations des communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum n’ont pas autant utilisé leurs véhicules en 2020 que l’année précédente. La cause : la pandémie du coronavirus à laquelle le Gabon n’a pas échappé, ayant enregistré son tout premier cas de contamination le 12 mars 2020. Après un mois jour pour jour, le gouvernement avait en effet décidé du confinent total du Grand Libreville. Seuls les véhicules disposant d’une autorisation particulière pouvaient circuler, la circulation des transports en commun avait été suspendue pour limiter la propagation de la maladie.

À cause de cette mesure de confinent total et celle du couvre-feu qui s’en est suivi, les routes auraient normalement dû être plus sûres en 2020 qu’en 2019. Dans les faits, c’est bien le contraire qui s’est produit. Malgré les mesures de restriction, le Gabon a enregistré une hausse de 24% du nombre d’accidents de la circulation l’année dernière.

Les chiffres de la direction générale de la Sécurité routière relayés par le site Directinfosgabon.com montrent en effet qu’en 2020, le nombre d’accidents de la route s’est élevé à 2 800. L’année d’avant, celui-ci était de 2 128, soit une augmentation de 672 cas.

Cette hausse du nombre d’accidents sur la route peut s’expliquer la précipitation des conducteurs soumis aux horaires du couvre-feu et par les excès de vitesse de certains souhaitant profiter de ce que les routes étaient dégagées au début de la crise sanitaire.

 
GR
 

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