Annoncé le 21 mai dernier lors d’un point presse, le retour de l’ancien membre et porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) formée autour de Jean Ping, Frédéric Massavala Maboumba, au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) a été formalisé le 18 juin au siège de cette formation politique à Libreville. Il y retourne accompagné d’une cinquantaine de ses partisans.

Annoncé le 21 mai dernier, le retour officiel de Frédéric Massavala Maboumba est effectif au PDG depuis le 18 juin 2011. © Facebook/pdggabon

 

Après René Ndemézo’o Obiang, un autre cador du Parti démocratique gabonais (PDG), Frédéric Massavala Maboumba, qui avait fait défection avant la présidentielle d’août 2016, est de retour au sein de cette écurie politique au pouvoir à Libreville. Autre homme fort des premiers cercles autour de l’opposant Jean Ping, il a formalisé son retour au PDG, le 18 juin, lors d’une cérémonie officielle présidée par le Secrétaire général, Eric Dodo Bounguendza.

© D.R.

Ancien porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), l’élu de Tsamba-Magotsi, dans la Ngounié, vient de regagner la formation politique au pouvoir, dont il avait claqué la porte en janvier 2016. Il réintègre cette formation politique avec une cinquantaine de ses partisans.

Faisant savoir que son retour et celui des siens au PDG constitue une réparation de l’erreur qu’ils ont commise en allant dans l’opposition, il a indiqué que «ce qui est interdit c’est de persévérer dans l’erreur». «Ce matin, par cet acte, nous venons dire à l’opinion nationale et internationale que nous avons réalisé que nous nous étions fourvoyés et qu’il était temps de revenir à la maison», a-t-il déclaré.

L’ancien compagnon de Jean Ping rappelle en outre que quand il a décidé de revenir au PDG, il craignait que le Secrétaire général ne l’accueille comme «un serpent avec le bâton à la main». «Mais ce n’est pas le cas. C’est là également l’occasion pour moi de dire merci à tous les camarades qui m’ont accueilli avec joie et sérénité, parce que plus nombreux nous sommes, mieux ça vaudra pour notre pays et notre président», a-t-il précisé.

Eric Dodo Bounguendza s’est félicité de ce retour, relevant qu’il s’agit de servir le parti au pouvoir et par ricochet, le Gabon. «Il n’y a qu’un seul Gabon. Tous les fils et toutes les filles, toutes les intelligences de notre pays doivent pouvoir s’associer et dépasser les égos dans le sens de l’égoïsme, mais dépasser également les égos dans le sens de l’égotisme, pour servir l’intérêt de notre pays à travers le parti au pouvoir», a-t-il dit, non sans laisser entendre qu’ils vont «travailler la main dans la main».

Frédéric Massavala Maboumba a milité dans l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), avant de rejoindre le PDG qu’il a quitté en 2016. Plusieurs fois membre du gouvernement, il a été très proche de Jean Ping arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2016 et porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République (CNR).

A noter que le PDGiste né de nouveau justifie son acte par un désir de servir son pays et un refus de se laisser guider par la rancune, la haine et les clivages. Il entend également se mettre à la disposition du président de la République pour le bien-être des populations.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Gaston dit :

    ON NE S’EN SORTIRA JAMAIS

  2. Lavue dit :

    No comment. C’est qui le dindon? Le petit peuple qui a cru à ce types d’individus. Quand on a été dans la grande secte, il est difficile d’en sortir. Les gens sans conviction sont attachés aux petites choses, la bouffe notamment. La grande majorité de ceux qui font la politique au Gabon, le font d’abord pour le ventre. Attention de ne pas les suivre bêtement. Tant qu’il y aura des BONGO au Gabon, ce sera toujours comme ça. Les gens qui font de la politique au Gabon n’ont rien d’autre que celle-ci pour satisfaire leurs besoins primaires existentiels. Et quand vous pensez que le honte, ils ne la connaissent pas alors plus rien ne surprend. Vous verrez, les LACCRUCHE ALLIANGA et sa clique, une fois sortis de prison passeront leur temps à se débattre pour intégrer le PDG. Ce sera ça, vous verrez bien. C’est comme ça que fonctionne la grande secte.
    Si c’est ça le progrès, beh allons-y

  3. MONSIEUR A dit :

    Lire le roman « Jeux de glaces » de la romancière Anglaise AGATHA Christie pour comprendre les tours de prestidigitation et d’illusionnisme qui se passent à chaque élection présidentielle au GABON depuis 1993.

    Qui seront dans le prochain « cheval de Troie » que le PDG présentera en 2023 pour contrer la véritable opposition Gabonaise? le candidat du PDG ne pouvant gagner cette élection présidentielle.

  4. Paul Bismuth dit :

    J’ai toujours dit que ces néo opposants n’étaient pas crédibles ; j’ai toujours dit qu’ils n’étaient opposants que par conjoncture et non par conviction.

    La plèbe est définitivement trop naïve. Il suffit qu’un individu dezingue Ali, même après l’avoir servi pendant longtemps, pour qu’on lui accorde tout le crédit du monde. Très peu de gens essaient de s’interroger sur les « mobiles » de l’homme ou de la femme qui agit ainsi. Nous sommes vraiment un peuple à la naïveté d’un enfant.

    Bref, il fallait laisser du temps au temps pour révéler l’imposture. Croyez moi, ce n’est pas encore fini. D’autres « surprises » nous attendent devant.

  5. Mbeda Mboma dit :

    LA DANSE DES VAMPIRES A COMMENCE

    mais ce qui est déplorable c’est que ces gens se croient dans sur une autre planète et que le peuple ne les voit pas. Oubien ils ignorent ce peuple qui pourtant leur confère leur légitimité. voici l’aveuglement du Dirigeant Gabonais.

  6. Fille dit :

    C’est à peine surprenant ! Une véritable scène de théâtre qui se joue au Gabon depuis des décennies. Pas un pour sauver quoique ce soit, juste des postures. Il va nous falloir commencer à lire ce scénario dans le sens contraire. Ne soyez pas très dur avec ce Mr, il a certainement compris certaines choses. Ce qui est triste c’est que les plus naïfs y croient, se font tuer et malgré tout le cirque continue. Méfiez-vous des tigres qui crient trop fort leur tigritude. La question est : pourquoi les gabonais font ça ?

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