Plusieurs responsables des partis de l’opposition modérée et de la majorité ont été reçus, le 1er juin, par le Premier ministre : le Secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy Christian Mavioga, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, et le président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Clavier Maganga Moussavou. Ces échanges d’Ossouka Raponda s’inscrivent dans le cadre des rencontres et consultations régulières avec les acteurs politiques du pays.

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, face à Louis Gaston Mayila de l’UPNR, le 1er juin 2021. © Facebook/RCOssoukaPM

 

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, poursuit ses entrevues avec la classe politique nationale. Elle a reçu, le 1er juin, à Libreville trois chefs de partis politiques : le Secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy Christian Mavioga, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, et le leader du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Clavier Maganga Moussavou. Au cœur de ces échanges à l’Immeuble du 2 décembre, de nombreux sujets relatifs au quotidien des Gabonais et à la vitalité de la démocratie au Gabon, notamment dans le but d’asseoir une meilleure cohésion sociale, gage de développement.

Ossouka Raponda et Maganga Moussavou. © Facebook/RCOssoukaPM

Premier à être reçu à la Primature pour des «échanges francs et constructifs», le Secrétaire exécutif du BDC a lancé un appel visant à réunir les Gabonais autour d’un idéal commun. «Nous sommes tous frères, différents certes comme les cinq doigts de la main, mais nous sommes condamnés à être ensemble pour bâtir notre pays et faire en sorte que notre vivre-ensemble ne soit pas décousu», a déclaré Guy Christian Mavioga.

Guy-Christian Mavioga reçu à la Primature le 1er juin. © Facebook/RCOssoukaPM

Le président du PSD a quant à lui abordé, avec le chef du gouvernement, la question du conflit homme-faune. Avec Ossouka Raponda, Maganga Moussavou est revenu sur les tout derniers évènements de Mékambo, dans l’Ogooué-Ivindo. Le responsable du PSD relève qu’«un membre du Parti social-démocrate est impliqué, en l’occurrence le maire de la Commune de Makokou». «Il fallait venir s’enquérir de la situation et donner un point de vue justement dans le sens de ramener le calme et la cohésion sociale, déplorer ce qui s’y passe, et  souhaiter que, tout de suite, la paix et la stabilité reviennent», a-t-il précisé.

Louis Gaston Mayila de l’UPNR a, de son côté, mis l’accent sur la cohésion sociale qui reste un facteur indéniable pour la stabilité et le développement du pays.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Nguimbi dit :

    Comme un air de déjà vu, après ce sera le gouvernement d’union nationale ou une énième assise gouvernants- « opposants » ainsi de suite et le cirque recommencera au détriment du peuple. On verra juste les enfants des uns remplacer leurs parents et comme dit le proverbe on ne reinvente pas la roue, la roue tourne pffff

  2. Lavue dit :

    Un ex-vice président, déchu de la manière la plus honteuse (accusé de détournement, pillage du bois au Gabon) n’a pas cherché a prouver son innocence devant la justice. Tel un un malin délinquant il feint d’ignorer ce qui a terni son image et veut absolument appraître comme un acteur politique majeur de la scène politique nationale. C’est plus que regrettable. Si Mme OSSOUKA pense que l’avenir politique du Gabon passe par des concertations avec des « voyous » opportunistes comme MAGANGA-MOUSSAVOU. Les MAVIOGA et autres représentent quel pourcentage de la population gabonaise? Il ya officiellement eu à la dernière présidentielle 50% de Gabonais qui n’ont pas voté pour ALi en 2016, ils ne se cachent absolument pas dans le PSD, dans le BDC ou encore l’UPNR (ensemble ces partis bidons, satellites du PDGn ne représentent pas 2% des électeurs Gabonais). Madame OSSOUKA et son très sévèrement fatigué chef se trompent grandement. Ce jeu, cette farce qui n’a que trop duré, les gens en sont fatigués, ça n’apporte rien au pays, si ce n’est perpétué le système PDG-BONGO décrié par la majorité du peuple. Il faut le savoir.
    Il faut arrêter de tricher aux élections locales et législatives, accorder une véritable écoute à la vraie opposition pour que le pays bouge et sorte de cette manière de faire la politique.
    Attention, les générations changent, cette réalité impose d’avoir des hommes et femmes politiques visionnaires. Aujourd’hui on continue à être dans un grand parti secte. Le PDG ressemble plus à une grande secte. Et les sectes c’est souvent très néfastes.

  3. matho dit :

    Ou l’art de vouloir faire du neuf avec du vieux…

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