Jean Ping, auto-proclamé vainqueur de la présidentielle de 2016, ne s’est jamais assis sur le fauteuil présidentiel malgré les démarches entreprises pour y parvenir. Une issue prédit par Mike Jocktane au lendemain du scrutin controversé d’il y a cinq ans.

«Lorsqu’on gagne une élection avec près de 70% des suffrages et que l’on ne prend pas le pouvoir dans la semaine qui suit, on ne le prendra plus», a déclaré Mike Jocktane au sujet de Jean Ping. © Montage/Gabonreview

 

Revendiquant sa victoire à la présidentielle de 2016, Jean Ping n’a jamais accédé au palais du bord de mer,  malgré les démarches entreprises jusqu’ici. Une situation que Mike Jocktane, évêque et leader du Mouvement pentecôtiste et charismatique du Gabon, avait prédit à l’issue du scrutin très controversé d’il y a cinq ans. «Lorsqu’on gagne une élection avec près de 70% des suffrages et que l’on ne prend pas le pouvoir dans la semaine qui suit, on ne le prendra plus», a déclaré le président du Gabon nouveau (GN, opposition) dans un entretien accordé à Jeune Afrique.

Mike Jocktane candidat en 2023 ?

A deux ans de la prochaine présidentielle, l’ancien vice-président de l’Union nationale (UN) a estimé que Jean Ping n’a plus son aura d’antan pour être le candidat de l’opposition à cette élection. «Cinq ans après la dernière élection, il est clair que la dynamique n’est plus avec lui et que ses prises de position ne le placent plus comme une personnalité incontournable du paysage politique. En 2023, les gens se rassembleront autour d’un nouveau projet présidentiel», a déclaré Mike Jocktane.

S’il ne s’est pas encore décidé, le politicien de 48 ans garde dans un coin de sa tête la possibilité de se présenter au prochain scrutin présidentiel. «L’élection présidentielle de 2023 est encore loin. Toutefois, il est clair que de nombreux Gabonais m’encouragent à me porter candidat. J’annoncerai ma décision lorsque je l’aurai prise. Lorsqu’on prend un engagement politique, il est important de parler avec les autres», a conclu Mike Jocktane.

 
GR
 

26 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Mon pauvre fils Mike Jocktane, il est permis de rêver. Mais ça va s’arrêter au rêve uniquement pour toi. Même dans cette possibilité de mascarade électorale présidentielle de 2023, tu n’occuperas même pas la 15ème place. A Ntare Nzame !! Pitié de toi.

    Vois-tu, Jean Ping demeure quand même le président élu du Gabon. Et s’il n’est pas à don posté aujourd’hui, ce n’est pas feu Ali Bongo qui en est responsable à 100%. Le Quai d’Orsay est pour beaucoup. A la limite, je préfère la lutte qu’il est en train de poursuivre que le président marionnette qu’il aurait certainement été avec cette pourriture du Quai d’Orsay.

    Vive Jean Ping, notre président élu du Gabon.

  2. Lavue dit :

    La vraie question sur cet article est celle de savoir si ce que dit M. JOCKTANE est vrai ou faux. En ce qui me concerne ça tout l’air vrai. On ne gagne pas en politique et même dans la vie tout court en restant figé dans du chagrin ou des rêves du passé. Faut toujours se projeter vers l’avenir même quand celui-ci peut paraître difficile. Il faut imaginer de nouvelles possibilités. PING a été bon et a certainement gagné l’élection de 2016, mais n’est pas parvenu au pouvoir. Que fait-on? On pleurniche toute la vie? Bien sûr que non. Faut imaginer autre chose et ce que dit M. JOCKTANE a le mérite de pousser les uns et les autres vers la réflexion. Y a beaucoup de pays du pré carré français dirigé par le fameux Quai-d ‘Orsay qui ont connu l’alternance réelle (Sénégal, Bénin, Mali, etc.) Donc c’est possible que ça se fasse un jour chez nous. On ne doit pas désespérer. 2023 ne saurait être 2016. 2016 a longtemps disparue aves tous ses rêves et ses désillusions. La grandeur c’est aussi celle de savoir donner la chance aux grandes causes en s’effaçant et en soutenant des plus jeunes épris de volonté et de courage. PING n’en sortirait que grandi, lui qui n’est plus si jeune.

    • Irène ONDO dit :

      Qui vivra verra. Je reste aussi pessimiste que beaucoup d’autres. Et je crois aussi que notre véritable bourreau est bien la France. Les Bongo n’ont et seront toujours que leur jouet manipulable. Il faut couper ce cordon ombilical qui n’apporte rien à l’Afrique en général et au Gabon en particulier.

      Quand on coupe un cordon ombilical, c’est bien pour séparer la mère de l’enfant. Ce qui n’est pas le cas de la France qui tient à ce cordon ombilical appelé aussi Françafrique. Triste réalité, malheureusement…

    • Didier dit :

      Est ce que le père Paul Mba Abessole est resté figé après qu’on lui ait volé sa victoire ? Il s’est battu comme il pouvait. Et ce sont ces mêmes voyous de français qui l’ont poussé à observer une « quasi paix des braves », si je peux le permettre de dire ça. Résultat: toujours les Bongo au pouvoir à la grande satisfaction des lobbys français.

      Ce que je pense, c’est qu’on ne s’en sortira jamais avec la francafrique. C’est effectivement là la pierre d’achoppement. Ce manque d’unité fait aussi extrêmement défaut au Gabon. On ne pourra jamais réussir à nous en sortir en se battant chacun de son côté. Il faut bien les 5 doigts se la main pour laver le visage ? Idem pour libérer le Gabon: l’unité nous libérera. Mais ça, beaucoup de mastodontes politiciens gabonais n’ont toujours pas compris ça malheureusement. Dommage !!

    • Cathy dit :

      @Lavue, la victoire quasi 100% du voisin usurpateur et assassin Denis Sassou Nguessou augure une présidentielle similaire au Gabon. Et comme les deux fils Bongo se présenteront certainement, j’ai tout de suite envie de vous dire de cesser vos ridicules rêves d’une élection présidentielle libre et transparente. Jamais ça se fera.

      Raison pour laquelle, ceux qui soutiennent une annulation de cette nouvelle mascarade électorale présidentielle, n’ont pas tort. Seulement comme disent beaucoup ici, c’est dommage qu’il n’y ait pas d’unité entre gabonais. Nous risquons de nous réveiller en 2023 avec à notre tête un de ces jeunes Bongo qui va encore y rester au moins 50 ans. A vous de voir…

    • Bernadette dit :

      @Lavue, j’ose espérer que vous n’êtes pas pour cette ridicule « paix des braves » ? Elle ne fera que maintenir la même famille au pouvoir pour plus de 100 ans encore.

      Et de grâce, ne me parlez pas des vendus comme Mike Jocktane svp. Il suffira de lui donner sa mallette pour qu’il accepte le jeu des Bongo adoubé comme d’habitude par les lobbys français ou francafrique. N’attendez rien de bon d’une quelconque élection présidentielle au Gabon.

    • JAMES DE MAKOKOU dit :

      J’ai apprécié ton raisonnement et la réponse a ce Mr Jocktane.. Je pense qu’on doit redonner une chance a notre President elu.. il est par celui on pourrait se rassembler pour reconstruire notre pays.. et il aura une seule mandature.. et durant son mandat il faudrait RECONSTRUIRE le pays depuis sa constitution, remettre une vrai administration claire et transparente.. faire disparaître ces agences et revaloriser l’etat , son droit de cité, la democratie de proximité, et surtout l’etat de droit.
      REMETTRE LE PAYS EN CONSTRUCTION… Cela ne viendrait pas d’un jeune.. bien evidement introduire les jeunes compatriotes a aimer leur pays… valorisé le patriotisme qui était en nous durant des années 70-90… avant l’invasion..
      POUR MOI Mr.PING RESTE LA PERSONNE LA MIEUX PLACEE.
      ET JE NE VOIS PAS COMMENT ON POURRAIT ÊTRE COMME EN RDC… IL AVAIT FAIT TUER LE CANDIDAT DE L’OPOSITION.. DONC IL ETAIT CANDIDAT UNIQUE ET RIEN A VOIR AVEC LE GABON

    • Serge Makaya dit :

      @Lavue, le Sénégal est une référence parce que Senghor avait aussi une épouse française qui conseillait beaucoup son mari. Au Bénin, c’est par une révolution qu’on a chassé Matthieu Kerekou. Au Mali, récemment, les militaires, comme ils en ont l’habitude, sont intervenus.

      Chez nous au Gabon, on ne demande pas une révolution où le SANG va couler. On demande juste aux différents hommes politiques de mettre de côté cette nouvelle mascarade électorale présidentielle de 2023 pour s’assoir et SE PARLER. Cette concertation nationale prendra le temps qu’il faut pour ASSEOIR enfin un pays véritablement libre et démocratique. Juste se dire que cette comédie électorale, nous n’en voulons plus et revoir ENSEMBLE les failles de nos institutions. Prendre vraiment le temps de se parler, même si cela devrait durer deux ans.

      Et pendant cette grande concertation nationale, On confie le pays aux deux gagnants qui ont vus leur victoire usurpé par les Bongo: Jean Ping et Paul Mba Abessole. Une façon aussi de reconnaître leur victoire usurpée par le clan BONGO et la nébuleuse francafrique ou Quai d’Orsay. Ils vont gérer le pays durant la durée de la grande concertation nationale.

      Une fois cette grande concertation nationale achevée, on va enfin inaugurer une nouvelle ère avec la nouvelle république GABONAISE.

      NB: on pourrait même, durant cette grande concertation nationale, opter pour une nouvelle forme d’élection présidentielle, car l’actuelle forme semble devenue véritablement caduque vu que même aux USA il semblerait qu’il y ait des FRAUDES.

      Comme tu peux constater, mon fils Lavue, ma proposition de sortie de crise n’appelle NULLEMENT à une révolution qui fera couler du SANG, mais plutôt à un SURSAUT PATRIOTIQUE pour le bien de notre nation.

      C’est donc pour ça que je ne cesse d’inviter les politiques de tous bords à se retrouver autour d’une table pour faire définitivement TABLE RASE de se TRISTE ET DOULOUREUX PASSÉ de notre histoire. Mieux vaut ça que de s’aventurer ENCORE à une nouvelle mascarade électorale présidentielle orchestrée par le clan BONGO et la nébuleuse francafrique ou Quai d’Orsay.

      Ce n’est toujours pas CLAIR ma proposition ? A Ntare Nzame !! Dans quelle langue dois-je encore m’exprimer pour me faire comprendre ?

      • Serge Makaya dit :

        Quand je propose à l’ensemble des classes politiques de s’associer pour CONSTRUIRE ENFIN CE PAYS, ce n’est pas pour qu’on en tire ORGUEIL après (surtout celui qui pourrait initier ce GRAND RASSEMBLEMENT), c’est juste faire ce travail et qu’il aboutisse. Et c’est faisable. Laissons seulement de côté nos ÉGOS SURDIMENSIONNÉS pour construction ENSEMBLE notre pays. AMEN.

  3. Julien dit :

    Au Congo voisin, il n’y a pas eu de transparence. Pourquoi ce serait au Gabon qu’il y en aura ? Il y aura certainement un élu qui ne sera plus Ali Bongo, c’est sûr. Mais l’élu en question sera quand même le choix du Quai d’Orsay. Et c’est là qu’il y a problème.

  4. Hugo dit :

    Il est vrai que ce pays ne sera jamais libéré tant qu’on ne sera pas uni. Nos divisions sont source de joie pour les Bongo et pour le Quai d’Orsay.

  5. Serge Makaya dit :

    Laurence Ndong, toi qui fait un direct maintenant pour évoquer la dernière manipulation de notre code par ce régime pourri des Bongo-Valentin, tu me déçois énormément. Continues à faire ton combat en solo. Ce n’est pas de cette façon que tu arriveras à libérer le pays. Jamais. Pitié de toi et de bien d’autres qui agissent comme toi. Je pense notamment au docteur Daniel Mengara, un autre rêveur qui croit à son combat en solitaire. Vous n’arriverez jamais à libérer ce pays en faisant cavalier seul. Jamais. Pitié de vous !! A Ntare Nzame !!

  6. Teddy dit :

    Jean Ping ne s’est pas « autoproclamé vainqueur ». Il est le grand vainqueur de la présidentielle de 2016 svp. Pendant qu’on y est, dites aussique le père Paul Mba Abessole s’était aussi autoproclamé vainqueur de sa présidentielle, ou Mba Obame.

    Jusqu’à quand allons nous jouer à ce jeu triste qui consiste à faire passer les vrais vainqueurs pour des perdants, et les vrais perdants pour des vainqueurs ? Aucun Bongo (Omar ou Ali) n’a gagné une seule présidentielle depuis qu’ils sont à la tête du Gabon par le truchement de la nébuleuse francafrique ou Quai d’Orsay.

    • Roger dit :

      Oui, je suis d’avis que notre problème s’appelle francafrique ou Quai d’Orsay. C’est d’ailleurs le même problème dans la plupart des pays ayant été colonisés par la France. Ce qui n’est pas le cas des pays ayant été colonisés par l’Angleterre. Comme quoi, la France est véritablement un cancer pour nos pays d’Afrique subsaharienne.

  7. Fiacre dit :

    A toutes les présidentielles, on s’est mis à rêver d’alternance qui ne s’est jamais réalisée. Pourquoi ce serait bon en 2023 quand au Congo à côté la mascarade s’est poursuivie ? Continuez à rêver.

  8. Mariano Ndombachy dit :

    Notre vrai bourreau est chez nous en nous. On est pas mûr pour la démocratie. L’acquérir cest pas du chocolat.

    • Norbert Ndong dit :

      Donc au Congo voisin aussi il ne sont pas mûr ? Parce que l’usurpateur assassin et voleur Sassou rempile ? A qui la faute au Congo voisin ? Au peuple Congolais qui ne serait pas mûr ?

      Mon post ne voudrait pas dire que je ne suis pas d’accord avec vous. Mais… tous les 7ans, c’est la même scène qui se reproduit : vol d’élection… Faut-il continuer à voter ou faire de cette famille à problèmes les roitelets de Bongoland pour la vie ?

      Raison pour laquelle je partage le point de vu de certains ici qui affirment qu’il n’y a pas cohésion, unité entre Gabonais. Nous n’avons pas besoin d’armes pour mettre FIN à ce régime. Essayons simplement d’imaginer une rencontre de tous les ténors de la politique Gabonaise de tous bords, UNIS POUR UNE MÊME CAUSE : mettre fin au régime bongoiste soutenu par la France. Si l’ensemble de la classe politique dit NON à la prochaine présidentielle et privilégie une grande RÉUNION NATIONALE (surtout éviter cette expression trompeuse de paix des braves), ces bongo feront quoi pour s’y opposer ?

      Oui, je soutiens ceux qui disent que nous ne sommes pas UNIS. Et ça c’est un GRAND OBSTACLE à la réussite pour la libération de notre pays. et c’est bien regrettable. Il faut JUSTE une personne de l’opposition ou de la résistance pour se lancer à RASSEMBLER l’ensemble de la classe politique de tous bords: réunir les Jean Ping – Mba Abessole – Docteur Mengara – Laurence Ndong – Chambrier (qu’on a certainement perdu, puisqu’il a battu campagne au Congo pour l’assassin Sassou) – tous les anciens Premiers Ministres – etc.

      Une classe politique UNIE est une FORCE capable de faire changer la donne. Qu’attendent-ils tous ces gens pour se parler ?

  9. Pascal NGOUA dit :

    Voilà en résumé la situation dans nos pays d’AFRIQUE

    https://www.youtube.com/watch?v=df2-bijUa3c

  10. Lavue dit :

    Les échanges sont intéressants. Personne ne peut nier le rôle de la France dans la conservation du pouvoir sur des nombreuses décennies par un clan ou une élite en Afrique francophone . Les pseudo-indépendances avec des « serviteurs » installés à la tête des jeunes nations en sont l’illustration la plus nette.
    Mais ne faisons pas dans la confusion. Si la France doit un jour renoncer à « ses » territoires africains, la dynamique ne viendra que de l’intérieur, donc de nouvelles générations. ABESSOLO en son temps a mené un combat noble, MAMBOUNDOU a mené un combat noble, MBA OBAME a mené un combat noble, PING a également mené un combat noble. Vous voyez que des acteurs majeurs du changement, du moins au niveau des personnes, se succèdent.
    Si les forces qui ont soutenu PING en 2016 pensent qu’il n’est plus l’homme de la situation, il faut imaginer autre chose au lieu de continuer à rêver du passé. Ca s’appelle être réaliste. Maintenant si PING et ses soutiens pensent qu’il est toujours l’homme de la situation, ils doivent sérieusement œuvrer au rassemblement et l’afficher. Faire des alliances claires et pourquoi pas créer un grand parti qui contrebalancerait le poids du PDG. Il faut de l’action visible. Peut-être que la stratégie est de répéter la tactique de 2016, qui a consiste à s’unir au dernier moment.
    Est-ce que ça marchera en 2023. Qui vivra verra.

    En tous cas pour continuer à pousser le régime à usurper le pouvoir il faut bien entendu que les forces réelles de l’alternance se mettent ensemble. Le régime n’aura alors d’autres choix que de faire un passage en force. Cette façon de ne pourra perdurer, car les temps changent. Le quai-d’Orsay qui ne peut rien changer de lui-même s’en trouvera peut-être obligé de prendre en compte la réalité.

    Pour terminer, je voudrais savoir ce que certains envisagent pour s’affranchir du fameux Quai d’Orsay. Je ne pense pas qu’en se répétant sans cesse que c’est le Quai d’Orsay qui gouverne nos pays à travers leurs valets locaux qu’on résoudra ce problème. Le rôle du Quai-d ‘Orsay est bien connu. Mais qu’est-ce qu’on fait nous, that is the question.

  11. Le Patriote dit :

    Nous sommes tous d’accord qu’aucune alternance politique n’aura lieu au Gabon dans les conditions actuelles. Il faut nécessairement une Transition politique de 2 ans. Aller aux élections en 2023 dans les conditions actuelles ne serait qu’une manière de cautionner la stratégie du Quai d’Orsay, étant donné que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Pour organiser cette Transition, ne comptez pas sur l’unité nationale puisque ce régime a passé son temps à diviser des frères et sœurs de mêmes pères, à diviser des provinces, à diviser les Gabonais. Ne comptez pas non plus sur Laurence Ndong, elle n’est qu’activiste. Ne comptez pas sur Barro Chambrier qui est le gendre de Sassou, ce sont les tabacs de la même pipe. Comptez surtout sur vos frères et sœurs qui sont policiers, gendarmes et militaires. Sensibilisez-les afin qu’ils ne vous massacrent pas le jour où, de façon spontanée, tous les Gabonais vont se lever comme un seul homme pour demander une Transition politique au Gabon. Si vous ne pouvez pas parler à vos frères et sœurs pour que cette affaire soit réglée sans effusion de sang, alors demandez à Mba Abess et à Ping d’aller négocier avec la Russie ou la Turquie pour imposer cette Transition politique au Gabon. En dehors de ces deux schémas, il n’y aura pas de changement politique au Gabon, et 2023 sera pire que 2016, avec un score de 88,88 % pour le candidat du Quai d’Orsay.

  12. Lavue dit :

    Merci mon cher Le Patriote. Voilà une intervention qui interpelle les consciences. C’est ça qu’il faut faire. Y a pas de petites contribution. Tout ceux qui lisent ce média pourront se forger une idée sur les différents sujet à travers les prises de position réfléchies des uns et des autres.
    A mon cher le Patriote j’ai une petite question, la Transition Politique qu’il évoque est-elle possible maintenant? Pense-t-il qu’elle a une chance de faire avant 2023?
    Refuser d’aller à la présidentielle de 2023, ce serait signer d’entrée un chèque à blanc au régime, qui n’espère que ça.
    Y aller n’empêchera certes pas la fraude et la GR de faire ce qu’ils savent le mieux faire (massacrer les Gabonais innocents), mais elle avec une réelle opposition, elle va fragiliser le système et montrer aux yeux du monde à quel point il ne peut être crédible. Au Congo, à part sa bande de courtisans fanatiques, qui au Congo où à la l’Etranger peut croire un seul instant que SASSSOU NGUESSO a remporté l’élection présidentielle, qui plus avec près de 90%. C’est simplement idiot. Cette façon de faire ne saura perdurer dans le temps.
    Avec des criminels comme ça il faut s’attendre à de vrais sacrifices pour libérer nos pays. Ces gars sont prêts à tout et SASSOU l’a déjà démontré. En allant loin dans la l’analyse, on finit par comprendre toute la responsabilité de la France, car c’est elle qui installe et soutient ces régimes.

  13. Le Patriote dit :

    Demander la Transition politique maintenant est très risqué car la GR va tirer sur des innocents comme ils l’ont fait lors de la révolte des casseroles. Le prince va arguer que, constitutionnellement, il est au pouvoir jusqu’en 2023. C’est pour cela qu’il faut attendre 2023. Ainsi, dès janvier 2023, les Gabonais se lèvent comme un seul homme pour refuser les élections et demander une Transition politique.

  14. ROJE ROMARIC dit :

    Je pense que c’est t’une proposition, car les Gabonais ne savent plus sur qui il faut faire confiance nous sommes tous confus avec nos hommes politique.
    Monsieur Mike JOCKTANE sachez très bien que si vous venez avec l’idée de délivrer les Gabonais dans cette enfer de plus de 50 ans de reinge d’une seul famille sachez que vous avez tout les soutien des Gabonais conscience…

Poster un commentaire