La question de la politique agricole a été abordée par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), René Ndemezo’o Obiang, lors de l’ouverture de la 2e session ordinaire de cette institution, le 1er septembre, à Libreville. Il plaide pour «l’urgence de repenser la politique agricole du pays», au regard de la situation exaspérée par l’apparition de la pandémie de Covid-19.

Les Conseillers vont réfléchir pendant la 2e session du CESE sur des propositions, des suggestions et des recommandations à faire au gouvernement afin de l’aider à améliorer la politique agricole du pays. © D.R.

 

Devant le premier ministre, Rose Ossouka Raponda, et l’ensemble du gouvernement, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), René Ndemezo’o Obiang, a exposé sur la problématique de la politique agricole du pays. Il s’exprimait dans la cadre de l’ouverture de la 2e session ordinaire de cette institution, le 1er septembre, dont le thème portait sur une question d’actualité : «Comment concilier les impératifs de sécurité alimentaire et de sécurité sanitaire face à la pandémie de la Covid-19 ?».

La réponse à cette question passe par une nouvelle approche de la politique agricole, d’où l’urgence de la repenser. René Ndemezo’o Obiang a convoqué les mesures prises par le gouvernement en faveur des ménages au moment de la survenue de la pandémie du Covid-19, notamment la création d’un Fonds d’aide de 5 milliards de francs CFA dédié à la Banque alimentaire. Pour lui, ces mesures n’ont pas eu les résultats escomptés.  La qualité et la quantité des denrées alimentaires reçues ont été très insuffisantes pour couvrir les besoins durant la période de l’état d’urgence.

Le président du CESE n’a pas manqué de relever un paradoxe de taille, le Gabon exporte des produits qu’il ne consomme pas et importe des produits qu’il consomme. Par ailleurs,  la pandémie de Covid-19 a eu des conséquences sur le secteur du transport. Ce qui a entrainé des dysfonctionnements dans la chaîne logistique, une menace sur la sécurité alimentaire du Gabon. Ce d’autant plus que le pays est largement dépendante des importations. Au regard de ces écarts, il a suggéré la nécessité de l’urgence de repenser la politique agricole du pays. Durant cette session, les Conseillers devront réfléchir sur des propositions, des suggestions et des recommandations à faire au gouvernement afin de l’aider à améliorer sa politique agricole.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Nommé vice roi du Nord par Albert Bernard, il a pourtant assisté sans broncher à la destruction complète de la filière cacao…

    Y en a marre des déclarations foireuses de crétins maffieux !

    La bêtise a un nom, le tien !

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