Connu pour son engagement notoire en politique, le vice-président de l’Union nationale (UN) a annoncé ce vendredi 20 octobre la suspension de ses activités au sein de ce parti politique. L’homme qui, la veille, a été nommé directeur général de la Dette, estime que sa fonction est incompatible avec l’exercice effectif d’une activité partisane. Il fait une pause.

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi reçu par le ministre de l’Économie après sa nomination. © D.R.

 

Au Gabon, à la question de savoir si les activités politiques sont incompatibles avec l’occupation des postes au sein de la haute administration, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi répond par l’affirmative. Connu pour son engagement notoire en politique notamment au sein de l’Union nationale (UN) où en plus d’être militant il occupe le poste de vice-président, l’homme a annoncé ce 20 octobre la suspension de ses «activités de vice-président et de militant de l’Union nationale, sans pour autant renoncer à mon statut et aux obligations qui en découlent». Membre de l’UN depuis la création de ce parti, il y a plus de 13 ans et vice-président depuis le congrès de décembre 2021, il justifie sa décision par une promotion la veille.

Il a pour ainsi dire le 19 octobre, été nommé directeur général de Dette et affirme, «la fonction de directeur général d’administration centrale ne me parait pas compatible avec l’exercice effectif d’une activité partisane». Jean Gaspard Ntoutoume Ayi fait donc une pause en politique et dit prendre cette décision en conscience, puisqu’attaché «au service de l’État et à la non-politisation de l’Administration». Cette obligation de réserve qu’il dit s’imposer conformément à ses convictions, souligne-t-il, «représente malgré tout un déchirement». «Elle me paraît néanmoins nécessaire à la préservation de l’impartialité de l’État. Elle exprime enfin, au-delà de tout, ma part d’engagement dans cette Transition dont je souhaite fortement la réussite», a-t-il expliqué.

S’il dit rester «fidèle et loyal» à l’UN, il remercie les autorités de la Transition pour sa nomination qu’il a accepté «en conscience et en responsabilité» après avoir été préalablement consulté. «J’en mesure la portée et les implications sur mon engagement politique», a fait savoir l’homme qui se sent honoré pour la confiance et assure aux autorités de la transition, son engagement à s’en montrer digne. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi est un spécialiste sénior en gestion des finances publiques. Avec une expérience de plus d’une dizaine d’années dans l’administration publique et d’une expérience internationale de plus d’une dizaine d’années comme staff puis comme consultant indépendant, il remplace à ce poste Clotaire Obame Nze qui n’aura totalisé que 10 mois de service.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Votre concept dignité vos militaires c’est ça non les nomination de monstres? Depuis que vos militaires sont pouvoir le social a changé? A priorités c’est la politique pour remercier les cyniques.la politique, les postes les biens tout ça restera.

    • Gayo dit :

      Jean Jeacques, tu es un béninois pourri. Ferme ta bouche sur les affaires du Gabon. Parmis les pédégistes, il n’y a pas un seul qui atteint l’intégrité et patriotisme de Ntountoume Ayi. Les cyniques ce sont ceux qui ont été viré, Ian Ngoulou, Nourredine, Sylvia avec qui tu volait des valises de milliards. Toi ton cynisme atteint celui du diable quand les gouvernements et parlement des Bongo étaient des plus pléthoriques du continent et que tu applaudissait et tu ouvres ta bouches de corrompus sur des nominations d’une administration réduite. J’espère que tu feras la prison.

  2. Serge Makaya dit :

    Mon fils Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, félicitations. Je suis très content pour toi mon fils. Akiba. Que Nzame te bénisse et te protège. Fais-nous du bon travail comme tu sais bien le faire. Tu me connais bien mon fils. Si on pouvait avoir 10 personnes comme toi, le pays se relèvera très vite de sa chute. Merci au ministre des finances d’avoir pensé à toi.

  3. Rembourakinda dit :

    JGNA est mon présidentiable, pour une fois qu’une nomination à de la gueule. Bon vent digne fils du Gabon. Plus rien ne va arrêter notre marche vers l’avant.

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