Demis de sa fonction de coordinateur général des Affaires présidentielles le 13 septembre, le fils du président gabonais ne sera pas pour autant écarté des affaires du pays. Le 14 septembre, le porte-parole de la présidence de la République qui a assuré que son départ n’est en rien une sanction, a indiqué que Noureddin Bongo Valentin rebondira ailleurs. Au moment opportun, le concerné en dira plus sur le sujet.

Ali Bongo ne s’est pas débarrassé de son fils. © D.R.

 

Au poste de coordinateur général des Affaires présidentielles (CGAP) depuis décembre 2019, le fils du président gabonais a été remis à son administration d’origine le 13 septembre. Alors que l’annonce de son départ continue de défrayer la chronique, le porte-parole de la présidence de la République a affirmé au cours de sa conférence de presse du 14 septembre que l’histoire entre Noureddin Bongo Valentin et son père est en réalité très simple. «Les missions que le président de la République a demandées au CGAP de remplir l’ont été, parfaitement et efficacement», a soutenu Jessye Ella Ekogha.

Selon lui, Noureddin Bongo Valentin ayant accompli ses missions, c’est d’un commun accord et en bonne intelligence que ce départ de la présidence de la République a été acté. «L’entente entre les deux hommes, dont vous connaissez par ailleurs les liens, est absolument parfaite», a dit le porte-parole qui vante le «bilan positif» du fils du président Ali Bongo. «On a une crédibilité plus haute auprès des partenaires internationaux, la note du Gabon améliorée par l’agence Fitch Ratings. On a des choses tangibles qui sont arrivées», a loué Jessye Ella Ekogha. Rendant honneur à Noureddin Bongo Valentin, il soutient que le travail qui se fait dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT 2021-2023), est également à mettre à l’actif du CGAP.

Ali Bongo a besoin de son fils ailleurs

Jessye Ella Ekogha s’exprimant le 14 septembre. © D.R.

Dans ce cadre il a évoqué des réformes sur l’attractivité du pays ; des signatures sur des barrages électriques et la production d’eau ; la construction de nouveaux établissements ; les travaux à l’Université Omar Bongo (UOB). «Tout ce travail a été fait en étroite collaboration entre la présidence de la République par la Coordination générale et le gouvernement», a-t-il dit. «Aujourd’hui, le président de la République a besoin de monsieur Noureddin Bongo Valentin sur un autre plan», a affirmé Jessye Ella Ekogha selon qui, au-delà de la récente nomination de Noureddin Bongo au PDG, il y aura peut-être autre chose. «Mais ce n’est pas à moi de lire, c’est au président de la République de le décider. On le saura en temps et en heure s’il reviendra sur une nomination officielle ou s’il travaillera sur un tout autre plan», a-t-il déclaré.

«Noureddin Bongo Valentin va continuer de servir le président de la République et son pays dans un autre cadre.  Il lui appartiendra le moment venu de vous en dire plus sur le sujet», a poursuivi le porte-parole. Se référant à une lettre ouverte que Noureddin Bongo Valentin a adressée au président de la République sur ses réseaux sociaux, il souligne que le concerné a lui-même affirmé que «ce n’est pas la fin de l’histoire mais le début d’un nouveau chapitre».

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Irène dit :

    Il est bien à Londres. Ce Qu’on vous montre c’est pour cacher la vérité.Ce régime est vraiment pourri.

    • Gayo dit :

      Ali n’a connu que la médiocrité et l’échec dans sa vie. Ne comptez pas sur lui pour pour reconnaitre que ses résultats ou ceux de son fils son faibles et médiocres. Les médiocres se contentent facilement de peu. Et c’est un malheur d’avoir a la tête d’un pays des hommes qui sont incapables de viser haut. Le pays ne peu que faire du surplace.

  2. Ondo dit :

    Mais attendez,votre Nourredine Valentin ou Bongo n’est pas assez grand pour s’exprimer lui-même ? CC’est quoi ce spectacle ?

  3. UDFR dit :

    Il est où le Noureddine Bongo Valentin ????? pas de soucis,
    il est sur le trampoline,
    il va rebondir nous dit on…

  4. Ondo dit :

    « La politique est l’art de mentir à propos » (Voltaire)

  5. Yvette Ndong dit :

    Ali Bongo nous emmerde.

  6. Gayo dit :

    Nourredine qui a raté ses études et son business de restaurateur ne pouvait que compter sur le népotisme de sa famille pour lui fabriquer une légende de travailleur. Il faut être naïf et a la limite idiot pour croire que ce monsieur a des compétences et des qualités a la hauteur des défis que notre pays tarde a affronter avec l’efficacité pendant que ses cadres les plus compétents sont mis sur la touche quand ils ne se font pas abrutir par les pratiques du PDG.

    Les félicitations d’Ali Bongo a son fils ont au moins le mérite de confirmer qu’il est incapable de s’entourer de gabonais compétents au point ou les dernières « prouesses » de son administration, le mérite revient plus a son fils qu’au gouvernement et aux ministres alors que ce sont ces derniers qui sont supposés rendre compte. Cela confirme que le premier ministre et les ministres n’ont aucun réel pouvoir d’orientation et de décisions qui est entre les mains de la famille. Ce qui ne permet pas a notre pays d’avoir une bonne gouvernance car l’encadrement par les institutions est faussé.

    Nourredine n’a jamais été félicité en Angleterre ou ailleurs, il fallait son papa qui est très loin d’avoir le sens de l’excellence et qui a l’art de ce félicité lui-même de résultats que tout homme intelligent trouverait de médiocres et nuls.

  7. FINE BOUCHE dit :

    Quelle est son administration d’origine au Coordinateur des Affaires spéciales de la Présidence ?

  8. Lavue dit :

    Il va rebondir ailleurs où on le fera parachuter ailleurs. Il y a une grande nuance. On rebondit quand l’effort vient de soi-même, de ses propres capacités à se distinguer. Quel effort, en terme de compétence avérée, d’expérience dan la très haute administration ou en encore politique ce jeune homme a-t-il fourni pour devenir coordonnateur des affaires présidentielles? Aucun bien sûr. Comme son père, il a suffit qu’il soit lui aussi fils de président. C’est son seul mérite. C’est trop peu, voire trop bas. Quand la maison bougeait dans tous les sens et que les hommes soi-disant de confiance du Président malade commençaient par vouloir prendre le large, il fallait se débrouiller comme on pouvait, avec les moyens de bord. Il s’agit avec le jeune NOURREDINE d’un parachutage, et il sera à nouveau parachuté ailleurs. Le serviteur ELLA EKOGHA doit mieux choisir ces mots s’il veut apparaître un brin sérieux dans ses propos.
    Dans le cas présent il aurait mieux fait de ne pas parler de rebondissement ailleurs, mais plutôt de parachutage ailleurs, car c’est le mot le plus approprié.

    Le comble du ridicule au Gabon serait que ce jeune homme sans le moindre profil finisse en aout 2023 Président de la République Gabonaise. Ce jour-là, je quitte le Gabon et je change de nationalité. Je prie Dieu pour que ce jour n’arrive jamais. Mais avec les drogués élus du PDG faut s’attendre à tout, donc je n’écarte pas cette éventualité.

    Qui peut me contredire?

    • UDFR dit :

      c’est marrant, façon de parler, « Le comble du ridicule au Gabon serait que ce jeune homme sans le moindre profil finisse en aout 2023 Président de la République Gabonais.. »
      j’ai pensé la même chose que vous quand on parle de rebondir…

  9. Pascal NGOUA dit :

    L’AVEZ-VOUS ENTENDU UNE SEULE FOIS SEULEMENT S’EXPRIMER ? JE PENSE QU’IL EST ENCORE PLUS NUL QUE SON PÈRE ADOPTIF ALI BONGO

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