Partis de Franceville, les passagers du train voyageur N312 retenu à la gare de Ndjolé à cause de ce nouvel accident finiront leur trajet en bus vers Libreville. Seulement, plus de six heures après le déraillement, des voyageurs contestent les informations communiquées par Setrag, y compris pour ce qui est des rations alimentaires et d’eau que la société assure avoir fournies.

Des voyageurs à la gare ferroviaire de Ndjolé. © L’Union

Nouveau déraillement d’un train de marchandises sur la voie ferrée. C’est au moins le troisième depuis le début de l’année. L’accident, qui n’a fait «aucun blessé», est survenu ce jeudi 15 décembre à 6h40, entre les gares d’Oyan et Abanga dans les zones instables, précise le communiqué de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).

Depuis la survenue de cet accident, le train voyageur N312 en provenance de Franceville est retenu à la gare de Ndjolé et la société informe que «la poursuite du voyage vers Libreville sera effectuée avec un service de bus affrété pour assurer le transport de tous les clients». Seulement, 7 heures après, un des passagers a assuré à nos confrères de l’Union qu’«aucun bus n’est encore arrivé».

Pire, si Setrag affirme dans son communiqué que ses agents «ont procédé à un ravitaillement alimentaire et en boissons», le même voyageur atteste quant à lui qu’«aucune ration alimentaire n’a été distribuée».

Il n’empêche, la société promet pour cette même journée le rétablissement du trafic. «Tous les trains de marchandises partiront conformément à leur programme habituel», d’autant plus qu’une équipe de techniciens a été déployée sur les lieux de l’incident, rassure la direction générale.

 

 
GR
 

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