Emmanuel Ondo Methogo a demandé à son adversaire politique René Ndemezo’Obiang, de tourner le dos aux pratiques de chantage dont il est coutumier depuis le début de sa carrière politique. Le cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) est également d’avis que la querelle de 30 ans avec le président de Démocratie nouvelle (DN) doit enfin s’arrêter.

René Ndemezo’Obiang et son état-major lors d’une tournée dans le septentrion, en décembre 2017. © Gabonreview

 

Suite au conflit l’ayant opposé à René Ndemezo’Obiang aux élections sénatoriales à Bitam, Emmanuel Ondo Methogo est revenu sur la longue rivalité avec son adversaire politique. Estimant que celle-ci doit prendre fin, après 30 ans, l’ancien ministre d’Omar Bongo et cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) a demandé à son rival politique de tourner le dos aux pratiques de chantage dont il serait coutumier.

«Cela fait trop longtemps que cette rivalité dure, il faut qu’elle cesse», a reconnu Emmanuel Ondo Methogo dans L’Union du 12 février. «Toute une vie politique ne saurait être synonyme de chantage. Ce qu’il fait aujourd’hui, après une longue traversée de plus de 30 ans n’a aucun sens. Il faut qu’il change de paradigme. On ne fait pas la politique avec la violence (…) Il n’est plus nécessaire de continuer cette guerre au regard de nos âges», a déclaré le sénateur au sujet du président de Démocratie nouvelle (DN).

Victorieux du PDG aux élections sénatoriales, le parti de René Ndemezo’o a dû repartir au second tour après l’intervention du Centre gabonais des élections (CGE). Second tour dont le candidat du parti au pouvoir est sorti victorieux. «Pour ceux qui avaient encore des doutes, tous les Bitamois savent qui est le patron politique de Bitam et de tout le département», a conclu Emmanuel Ondo Methogo. Mais selon certaines indiscrétions, DN aurait accepté de perdre le siège de Bitam au profit du PDG contre certaine garanties. Notamment la nomination d’un ou plusieurs sénateurs DN par le président de la République.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    C’est tout ce que ces messieurs peuvent servir aux générations plus jeunes. Vraiment triste. Tous de petites gens qui n’ont jamais su voir plus loin que le bout de leurs nez. Et ces minables politiciens restent convaincus qu’ils sont les leaders politiques de leurs localités. Les jeunes Gabonais doivent apprendre à chercher leurs voies en dehors de la minable politique du ventre qui est pratiquée au Gabon depuis l’avènement de papa OMAR et que son rejeton n’a jamais insuffler une nouvelle orientation. On est dans du sur place depuis des décennies , dommage pour un pays pourtant gâté par la nature. A qui la faute?

  2. Dikando dit :

    Ce pays manque de décence partout, tout le temps et dans tous les domaines.
    C’est très inquiétant pour l’avenir de ce peuple!

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