Pour réorganiser et moderniser la planification des politiques publiques dans le but de faire face à la rareté des ressources, un Comité de pilotage (Copil) du Programme conjoint de planification du développement et de renforcement des capacités institutionnelles et techniques a été officiellement lancé le 26 novembre 2024. Piloté par le Commissariat général au Plan avec l’appui de l’Unicef, il a tenu sa première réunion le 8 janvier 2025 pour des travaux qui devraient se tenir sur douze mois.

Alexandre Barro Chambrier présidant la rencontre du 8 janvier 2025. © D.R.

 

Le 8 janvier 2025, s’est tenue la première réunion du Comité de pilotage (Copil) du Programme conjoint de planification du développement et de renforcement des capacités institutionnelles et techniques. «Ce programme est un programme très important qui vient à point parce que le ministère de la Planification et de la prospective a été recréé en 2024 et ce programme vise donc à renforcer son rôle, à renforcer les capacités institutionnelles et techniques dudit ministère mais aussi des autres ministères dont les activités sont coordonnées par le ministère de la

Instantané de la rencontre et photo de famille. © D.R.

Planification», a expliqué Savina Ammassari, la coordinatrice résidente du Bureau des Nations unies au Gabon.

Mieux faire face aux ressources limitées

Le programme est porté par la vice-primature en charge de la Planification et de la prospective en collaboration avec les agences du Système des Nations unies dont l’Unicef, la FAO, le PNUD, l’ONU-Habitat. Sous la présidence du vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, la rencontre a réuni les membres du gouvernement en charge de la Santé, l’Éducation nationale, le Travail, les Affaires Sociales, le Commerce, l’Économie numérique ainsi que les Délégués spéciaux des communes de Libreville (représentant), Akanda et Owendo ; des parlementaires et une délégation du système des Nations-Unies conduite par Savina Ammassari.

«Il est très important de mener une réflexion beaucoup plus stratégique et ceci en utilisant les statistiques de manière beaucoup plus efficace pour cibler nos investissements», a-t-elle indiqué. «Il est question de renforcer la budgétisation et de développer des cadres de dépenses à moyen et long terme», a-t-elle ajouté soulignant la nécessité d’investir dans des projets susceptibles d’avoir des résultats concrets pour les populations et surtout les populations les plus vulnérables tant, «les ressources sont limitées». Le programme lancé officiellement le 26 novembre 2024, est piloté par le Commissariat général au Plan avec l’appui de l’Unicef. Il s’inscrit dans une vision stratégique visant à réorganiser et moderniser la planification des politiques publiques pour faire face à la rareté des ressources.

12 mois et un peu plus de 256 millions de francs CFA

Son ambition est de permettre au gouvernement de mieux définir les priorités nationales tout en favorisant une allocation budgétaire efficace, nécessaire au financement des investissements porteurs de croissance. Il s’étend sur une période de douze mois et est financé par les partenaires du Système des Nations unies à hauteur de 409 500 USD (soit 256 375 665 francs CFA). Au nombre des objectifs principaux, renforcer la fonction de planification nationale, sectorielle et locale à travers une approche intégrée ; mettre en place une coordination efficace, avec des structures exerçant un réel leadership dans la conduite du développement ; élaborer un Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) aligné sur le futur Plan national de développement.

Mais aussi, développer un dispositif de suivi-évaluation pertinent et participatif, garantissant une administration publique compétente et une gouvernance responsable. Au cours de la première réunion du Copil, plusieurs points ont été discutés dont la validation des grandes lignes et priorités opérationnelles du programme ; la définition des mécanismes de collaboration et de coordination multisectorielle ; l’identification des secteurs clés pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD), conformément aux orientations du président de la Transition. «Pour accélérer les progrès vers les ODD, il est nécessaire d’aligner nos interventions afin de vraiment pouvoir changer la situation : croissance économique, création d’emploi», a dit Savina Ammassari.

 
GR
 

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