L’ex-Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a été nommée lundi vice-président de la République, un poste resté vacant après le limogeage de Pierre-Claver Maganga Moussavou.  Cette nomination vient ainsi confirmer son rôle de première femme dans les différentes fonctions au sommet de l’État. 

Rose Christiane Ossouka Raponda, première femme vice-président de la République gabonaise. © D.R.

 

Ali Bongo vient de nommer Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de vice-président de la République. Ce, en respect de son engagement pour la décennie de la femme. Cette nomination fait de la fervente militante du Parti démocratique gabonais (PDG) une pionnière des différents postes de l’administration gabonaise. Elle devient donc depuis le 9 janvier la première femme vice-présidente du Gabon.

Rose Christiane Ossouka Raponda est diplômée de l’institut des finances et était la première aussi à occuper le poste de Première ministre en 2020. Elle a également occupé d’autres portefeuilles en premier : ceux de ministre de la Défense et de maire de Libreville.

Par cette nomination à la vice-présidence de la République, Ali Bongo Ondimba vient combler un vide constitutionnel au niveau de l’exécutif depuis la démission de Pierre-Claver Maganga Moussavou en 2019. En effet, ce poste qui est resté vacant depuis quelques années attirait la convoitise de certains leaders politiques qui estimaient que la fonction devait leur revenir pour des raisons ethniques ou politiques. 

Pour rappel, le vice-président de la République est un président adjoint, mais pas le successeur constitutionnel du président en cas de vacance de pouvoir, comme le précise l’article 15 de la loi fondamentale du Gabon. Ce poste a été restauré en 1997, comme poste désigné par le président de la République.   

 
GR
 

4 Commentaires

  1. messowomekewo dit :

    Avant la vice présidence, elle était première femme à la primature, c’est quoi exactement son bilan?
    tous ces superlatifs c’est bien, mais nous autres au quartier on veut du concret:
    – des routes praticables en toutes saisons, madame Ossouka a combien de km à son actif?
    – de l’eau potable pour les ménages, nous sommes obligés de parcourir des km pour voir quelques litres du précieux liquide…
    – de l’électricité en permanence car le courant c’est la vie…dans les « mapanes »la moindre pluie est source d’angoisse du fait des coupures d’électricité qui vont avec…
    – beaucoup de nos compatriotes ont perdu la vie lors des derniers éboulements dans les pk, madame la première ministre a laissé combien de logements en construction ou construits?
    A la VPR, elle ne fera rien si ce n’est jouer à la vaguemestre de service et nous perdre du temps…

  2. Mezzah dit :

    C’est une coquille vide, ce poste de Vice-Président. On va encore alourdir la masse salariale de l’Etat avec son salaire et ceux de toutes les personnes qu’elle va devoir embaucher pour ne rien faire dans son cabinet. Le Gabon a pourtant fonctionné pendant plusieurs années alors que le poste était vacant, pitié.

  3. Yann Lévy Boussougou-Bouassa dit :

    Madame Rogombe a marqué l’histoire de notre pays en étant la première femme à occuper la primature. Le problème est que, en tant que chef du Gouvernement, ce n’est clairement pas là où nous l’attendions à titre principal. Son bilan a été très bien résumé par le premier commentaire.

    S’agissant de ses nouvelles fonctions, on se montrera moins critique sur son action. La vice-présidence étant une fonction sans réel contenu où l’on installe de bons amis politiques dont on ne sait plus quoi faire ou des opposants qui n’ont pour seule ambition celle de flatter leur ego.

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