Afin de mener à bien le combat contre la vie chère et soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages gabonais, notamment celui des couches les plus vulnérables, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a procédé ce mercredi 12 avril à l’ouverture des Assises nationales sur la vie chère. Cette rencontre nationale permettra de donner la parole aux acteurs impliqués dans lutte contre ce phénomène afin de recueillir leur perception en vue de dégager des solutions.

Le bâtiment du ministère de l’Economie et de la Relance abritant les assises nationales sur la vie chère du 11 au 13 avril 2023. © Gabonreview

 

Après la première phase des assises dites provinciales tenues simultanément dans les 9 provinces du pays, Libreville, la capitale gabonaise accueille les assises nationales sur la vie chère. Le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a ouvert les travaux le 12 avril 2023. 

Au cours de ses assises, il s’agit de donner la parole aux administrations, aux opérateurs économiques, aux commerçants et aux ménages afin de recueillir leurs perceptions du phénomène de la vie chère au niveau local et de proposer des solutions à court, moyen et long terme pour lutter efficacement contre ce phénomène. «Nous sommes restés trop techniques. J’espère que ces assises vont un peu redescendre sur terre et nous parler du quotidien des Gabonais, car c’est de ça qu’il s’agit. Les hautes instructions du président de la République visent à trouver des solutions pour alléger le panier de la ménagère.  Ce que nous attendons en tant que gouvernement ce n’est pas seulement une litanie des mesures, mais des propositions concrètes que nous pourrons mettre en œuvre dans l’immédiat et que nous mettrons en œuvre à court, moyen et long termes», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze. 

Selon le chef du gouvernement, un diagnostic franc sur le phénomène a déjà été posé. Il s’agira de prendre les rapports issus des assises provinciales, de les analyser et de distinguer dans ses rapports ce qui n’a pas été pris en compte, afin d’élaborer de nouvelles propositions. «Le contenu des résolutions issues des assises provinciales est versé dans les différents ateliers. Il s’agit maintenant de se retrouver par atelier d’examiner ces différentes propositions et à l’issue de cet examen des décisions seront prises par le gouvernement», a indiqué René Ndemezo’Obiang, ministre de la Lutte contre la Vie chère. D’après lui, il s’agit de prendre des mesures au niveau du gouvernement qui permettent d’atténuer la vie chère et de faire que le panier de la ménagère soit un peu mieux rempli.

Alain-Claude Bilie-By-Nze visitant les ateliers et une vue de la salle de l’atelier sur le Transport. © Gabonreview

La flambée des prix est un phénomène mondial dû aux conflits, tels que la guerre ukrainienne, mais chaque pays à ses particularités. «C’est pourquoi le président de la République, Ali Bongo Ondimba, appuyé par le Premier ministre a pris des mesures qui tiennent compte de la réalité internationale, zonale et locale. Des mesures qui puissent soulager les populations gabonaises», a soutenu le ministre d’État, René Ndemezo’Obiang. Les participants sont repartis dans 5 secteurs. Notamment l’alimentation et la restauration, l’habitat, le transport, la santé et l’éducation, et la parafiscalité et la fiscalité.

Ces assises nationales se tiennent dans un contexte où le gouvernement gabonais a déjà procédé à l’implantation de nombreuses mesures de lutte contre la vie chère. Il s’agit entre autres du blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la subvention du prix de blé, la gratuité des transports en commun dans le Grand Libreville et la mise en place d’une mercuriale des prix des produits alimentaires. Ces mesures s’avèrent encore insuffisantes au regard de l’évolution du contexte économique international et national. Il est donc question de compléter par d’autres mesures additionnelles plus audacieuses. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Bilié Bi Nzé et Ali Bongo exprime leurs complexes en s’attaquant aux techniciens et à la technicité. Voilà pourquoi vous avez décidé de tuer l’école gabonaise. Nous sommes restés trop techniques? Depuis quand Bilié bi Nzé le mytho? Ca se verrai ne serait-ce que dans le développement organisé de nos villes. Tu veux dire vous avez toujours été trop politique. Parce que dans ce pays si ont laissait les techniciens à leur place prendre les décisions et les initiatives qui leurs appartiennent et non les politiciens sans aucune expérience ou expertise technique comme Bilié Bi Nzé et Ali Bongo qui les condamnent à politiser leurs actions et leurs décisions, le Gabon se développerait harmonieusement comme d’autres. En fait l’administration gabonaise à plus que besoin d’être dirigé par des gens qui ont l’expérience et l’expertise de la logique scientifique. Avocats, médecins, économistes, ingénieur, enseignants, militaires. Bilié Bi Nzé et Ali Bongo, ne sont rien de tout ca. C’est pourquoi le pays sombre.

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