S’il dit partager avec les militaires les raisons ayant conduit au coup de force d’hier, le président de l’Union nationale initiale (UNI) souhaite néanmoins que la transition qui s’est ouverte au Gabon ne s’éternise pas, mais qu’elle permette au Gabon de rentrer dans «la troisième République».

Paul-Marie Gondjout, président de l’UNI. © D.R.

 

À l’Union nationale initiale (UNI), le putsch survenu, mercredi 30 août, peu après la publication des résultats des élections générales par le Conseil gabonais des élections (CGE) est perçu comme une bonne chose pour le Gabon. «La chute du régime Bongo sonne le glas de la deuxième République et ouvre la page nouvelle de l’histoire politique de notre pays. Cela nous donne de pouvoir œuvrer ensemble, toutes les forces vives de la nation, pour bâtir les fondations de la troisième République», a apprécié ce jeudi 31 août Paul Marie Gondjout disant attendre la définition des contours de la transition qui s’est ouverte au Gabon.

Et s’agissant de cette transition mise en place par le CTRI et présidée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de l’UNI pense que «celle-ci ne doit être ni trop courte ni trop longue pour la restauration de nouvelles institutions et la mise en place des nouvelles autorités civiles élues». Et pour garantir son succès, l’UNI exhorte les nouveaux tenants du pouvoir à garantir le respect des droits de chaque citoyen ainsi que le maintien de la paix et de la quiétude sur toute l’étendue du territoire national.

Paul-Marie Gondjout estime par ailleurs qu’après ce coup d’État, «il n’y a plus ni opposition ni majorité». Aussi en appelle-t-il les acteurs politiques à «sortir des postures et de l’attentisme de circonstance pour saisir l’opportunité» offerte par la dissolution des institutions décidée par le CTRI. 

 

 
GR
 

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