Selon la Note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) du ministère de l’Economie et des Finances, la production de l’eau potable s’est stabilisée à 29,6 millions de m3, au premier trimestre 2020. Dans le même temps, la production totale de l’électricité s’est relevée de 4,1% à 637 GWh (Giga Watt heure) sur la même période.

Le secteur de l’eau et de l’électricité, malgré les effets de la crise sanitaire, a enregistré des performances stables au 1er trimestre 2020. © D.R.

 

Le secteur eau et électricité s’est mieux comporté durant le premier trimestre 2020 malgré les coups de boutoirs du Covid-19. C’est du moins ce qu’annonce la Note de conjoncture sectorielle, publiée mi-juin par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF).

La production de l’eau potable s’est stabilisée à 29,6 millions de m3, au premier trimestre 2020. «Cette évolution s’explique par l’arrivée à saturation des capacités de production, notamment à Libreville». Les ventes hors cession ont augmenté de 3,2% à 16,5 millions de m3, tirées par la demande des ménages (+5,8% du nombre d’abonnés). Quant au chiffre d’affaires, il s’est apprécié de 2,9% dans le sillage de la progression des volumes vendus.

Pour ce qui concerne l’électricité, la production totale de l’électricité s’est relevée de 4,1% à 637 GWh, au cours des trois premiers mois de 2020. «Cette évolution résulte à la fois de l’amélioration des performances de la SEEG et de la Société de patrimoine». Parallèlement, le volume facturé hors cession s’est accru de 3,2% à 454 GWh. La Note de conjoncture sectorielle assure que «cette bonne performance est corrélée à la fermeté de la demande des ménages, en liaison avec le confinement des populations en mars (+7,4% du nombre d’abonnés)».

Le chiffre d’affaires s’est apprécié de 1,3% à 46,6 milliards francs CFA, grâce à la hausse des volumes vendus, malgré la baisse des ventes moyenne tension liée à l’arrêt et/ou ralentissement de l’activité dans plusieurs secteurs de l’économie à cause de la crise sanitaire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Effectivement c’est stable dans la médiocrité, les livreurs illégaux d’eau peuvent se frotter les mains !
    Les rivières dues aux fuites se portent bien, Merci !

    J’en viens à me demander si ce n’est pas la SEEG, elle même, qui organise cette pénurie. Corruption oblige.

    Le Gabon n’est ni un désert, ni une zone de guerre, apparemment la ripoublique du Gabongo si !

    Une véritable politique de délestage, avec horaires fiables et réguliers, qui ne coute presque rien, pourrait au moins soulager notre misère.

    Sans compter que pendant dix mois de l’année la récupération d’eau de pluie pourrait nous libérer de l’emprise aliénante de cette dame SEEG à la gestion douteuse…

    Enfin les annonces de résultats du premier trimestre 2020, ne peuvent nous faire oublier les trimestres suivants qui seront désastreux…

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