Le chef de l’Etat a reçu le PDG de BGFIBank, le 1er juin à Libreville. A cette occasion, Ali Bongo et Henri-Claude Oyima ont évoqué la possibilité de créer une synergie entre l’Etat gabonais et l’institution bancaire pour le financement de projets structurants.

Ali Bongo et Henri-Claude Oyima lors de leurs échanges, le 1 juin 2021 à Libreville. © Communication Présidentielle

 

S’achemine-t-on vers un mariage de raison entre l’Etat gabonais et BGFIBank ? Oui, à en croire les discussions entre le chef de l’Etat et le PDG du groupe bancaire, le 1er juin à Libreville. Ali Bongo et Henri-Claude Oyima ont évoqué la possibilité de créer une synergie entre l’Etat gabonais et l’institution bancaire, ainsi qu’«un accompagnement dans la réalisation de certains projets structurants en vue d’améliorer le quotidien des Gabonais».

Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Economie, en février dernier, le groupe avait déjà affiché son désir d’accompagner certains projets au Gabon, en l’occurrence le Plan d’accélération de la transformation (PAT). «Nous avons la capacité et les moyens d’accompagner ce plan à la fois au niveau direct, mais, aussi au niveau des entreprises qui constituent l’écosystème de notre pays. Nous ne créons pas les entreprises, nous les accompagnons dans les mécanismes de financement», avait alors affirmé Henri-Claude Oyima.

Par ailleurs, le chef de l’Etat n’a pas manqué de féliciter son hôte pour les résultats nets et historiques réalisés ces dernières années par le groupe financier dont ce dernier a la charge. En effet, Première banque de la zone CEMAC, BGFIBank a su diversifier son portefeuille d’activités et étendre ses succursales dans plusieurs pays africains. En 2020, le groupe a réalisé un résultat net «historique» de 44 milliards de francs FCFA. Soit une hausse de 114% par rapport à l’exercice précédent.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Peter NZAMBA dit :

    Jusqu’à quand le Gabonais continueras-il à se mettre la tête dans le sable? Pourquoi nous journalistes et autres investigateurs se refusent-ils de mettre le pied dans le plat et crever l’abcès?
    Le « Ali » qui nous est présenté, tantôt grand, tantôt petit, tantôt ridé, tantôt le vidage lifté, tantôt rajeuni etc…. En gros un Ali à plusieurs visages. Mais un élément est largement occulté par l’ensemble, c’est le physique du « Ali » qui nous est présenté. Le « Ali » qui passe en reportage à Gabon Télévision est un Ali rajeuni, marchant sans canne et se mouvant sans peine. Nous nous souvenons que déjà lors du 17 Août 2019, on avons vu un « Ali » boitillant, marchant avec beaucoup de peine et visiblement aveugle. C’est plus ou moins le même « Ali » qui nous a été ressorti lors du périple de Londres.
    Sauf mauvaise langue, nous avons l’impression que nos journaliste n’osent pas aborder ce sujet qui visible leur attirera la colère de la HAC. Nous avons tous vu net revu ce « Ali qui n’arrivait pas à passer une marche de 5 cm. Il a fallu l’intervention de son assistant pour qu’il lève le pied qu’il traine et ainsi passer les marche du Péron du bureau du Premier Ministre Anglais.
    Un coup, « Ali » traine du pied, un coup il s’assoit et croise les jambes. Qui peut nous expliquer cette prouesse?

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