Gabon : peu enclin à la critique, le gouvernement veut réguler les réseaux sociaux
Souvent prises à parti par les internautes, particulièrement depuis le début de la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus, les autorités gabonaises, peu disposées à supporter la critique, ont le projet de trouver dans les prochains jours «une régulation adaptée» pour contrôler les réseaux sociaux.
Ça s’est vu. Rose Christiane Ossouka Raponda est peu réceptive à la critique. Si la Première ministre s’est plutôt révélée ces derniers mois comme une amatrice des mises en garde et autres menaces, préconisant la force au dialogue, son projet de museler les réseaux sociaux n’étonne pas beaucoup. Jeudi 12 novembre, en effet, elle a convoqué à son cabinet Joël Dominique Ledaga, le président de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) pour lui faire part de son intention de mettre sur pied «une régulation adaptée» aux réseaux sociaux, particulièrement critiques de l’action du gouvernement depuis le début de la crise sanitaire actuelle.
Pour justifier son projet, Rose Christiane Ossouka Raponda évoque des «dérives» qu’elle dit avoir constatées sur les réseaux sociaux. Elle cite des «violations des droits et libertés de nos concitoyens, l’exploitation illicite ou inappropriée des données à caractère personnel, etc.». Aussi, pour y remédier, la cheffe du gouvernement annonce-t-elle la création d’une commission technique dédiée à la question, dans le but «d’élaborer des solutions concrètes et opératoires».
Cette commission, conformément aux instructions de la Première ministre, travaillera aux côtés de la CNPDCP dans le renforcement des capacités juridiques, institutionnelles et techniques visant à réduire et punir les «dérives» observées sur les réseaux sociaux. «Certaines choses qui sont intolérables doivent changer», prévient-elle sur sa page Facebook.
13 Commentaires
C’est tout ce que vous savez faire: museler le peuple qui crie LIBERTÉ. A Ntare Nzame !! Pitié !!
Dire que ce Gouvernement est peuplé d’incompétents et de corrompus constituent une dérive ?!
Après je pense qu’elle a raison, le Gabon est une dictature il est normal de verrouiller les critiques
OSSOUKA RAPONDA, MA FILLE, UN CONSEIL DE CELUI QUI AURAIT PU AUSSI ETRE TON PERE (SERGE MAKAYA). LAISSE TOMBER TON POSTE DE PREMIER MINISTRE ET PLACE TOI DU BON COTÉ DE L’HISTOIRE DU GABON. ET TU SERAS AIMÉE DU PEUPLE GABONAIS. JE TE LE JURE.
NE MARCHE PAS AVEC CE RÉGIME D’ASSASSINS ET DE VOLEURS. A NTARE NZAME !! TU COMPROMET AINSI TA CARRIÈRE POLITIQUE. LE GABON SERA BIENTÔT LIBRE DE LA DICTATURE DES BONGO-VALENTIN. VIENS AVEC NOUS POUR LIBÉRER TOTALEMENT LE PAYS DE CES VOYOUS QUI ONT MIS PARTERRE NOTRE BEAU PAYS LE GABON.
Celle là vraiment!
Moins de liberté, plus de censure !
vous etes l’exemple tyoique mm de l’imcompétence de ce pouvoir, plus l’éffondrement d’un empire est proche plus ses lois sont folles.
TYPIQUE*
Au lieu de se concentrer sur les nombreux problemes que regorge le Gabon en.ce moment elle sa priorité cest de museler la seule façon qu’à le peuple de s’exprimer. PATHÉTIQUE ET MINABLE FEMME! En tant que personnalité publique, si tu n’es pas ouverte à la critique ( constructive ou pas) et bien démissionne c’est tout!
Il faut avoir le système que la chine utilise pour traquer les bandits qui polluent les reseaux sociaux.
Ce sont les gens de ton espèce qui polluent les réseaux sociaux.
Traquer ceux qui combattent le mal c’est de l’espionnage à l’envers. Ce pays tourne MAL.
Je m’adresse bien à Jean Jacques.
Dc vous la cest fermer la bouche des gabonais qui vous interresse et dc les gens qui meurent de faim, les hopitaux qui sont devenu des mouroires, la cherté de la vie, tout ca ne vous dit rien et cest nos bouches qui vous preoccupe…kié….les signes de la fin. Mais si on ne vous critique pas on va critiqué qui?