L’année dernière, le Gabon a enregistré 603 victimes d’accidents de la route, en baisse par rapport aux chiffres de 2021. Une réduction du nombre d’accidentés que le ministre des Transports actuel met à l’actif des opérations de sensibilisation initiées par la direction générale de la Sécurité routière.

Une voiture accidentée sur une route de l’intérieur du Gabon, en août 2023. © Facebook/Mike Jocktane

 

Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré, dimanche 19 novembre, la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route. Une célébration qui coïncidait également avec celle de la Journée africaine de la sécurité routière. Occasion pour le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer de rendre publics les derniers chiffres en la matière à la faveur d’une allocution de circonstance.

Au cours de celle-ci, le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Moudouma Ndinga a notamment informé qu’en 2022, le Gabon a enregistré 603 victimes de la route. Ce nombre était de 798 l’année précédente. Ce qui révèle une tendance baissière que le membre du gouvernement justifie par «les nombreuses campagnes de sensibilisation et de prévention routière organisées par la direction générale de la Sécurité routière (DGSR) à l’endroit des usagers de la route».

En 2022, au Gabon, le nombre d’accidents de la route s’est établi à 1 399 contre 2 108 en 2021. Des accidents que les autorités attribuent «à des défaillances mécaniques des véhicules, à l’état du réseau routier avec comme principal facteur l’humain à travers le non-respect du Code de la route, l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool, la fatigue, l’usage du téléphone au volant, etc.». Aussi, le ministre des Transports invite-t-il les populations et particulièrement les automobilistes à «une prise de conscience collective». «Les accidents créent des coûts importants pour les pouvoirs publics et entraînent un appauvrissement des victimes ainsi que leurs familles», rappelle-t-il.

 

 
GR
 

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