Un drame s’est produit dans la matinée du 3 novembre au quartier Dragages, dans le 6e arrondissement de Libreville. Un jeune homme, la vingtaine, a mis un terme à la vie de son copain en le poignardant à cause d’une dette de 300 francs CFA.

A Dragages, un quartier du 6e arrondissement de Libreville, il tue son copain pour 300 francs CFA (Illustration). © D.R.

 

Pour 300 francs CFA, un jeune homme de 20 ans a tué son ami. Ce dernier, également âgé de 20 ans, ne lui aurait pas remboursé cette somme qu’il avait empruntée et que son ami lui réclamait.

Selon le journal en ligne lesnouvellesdugabon, la tragédie s’est déroulée vers 10 heures du matin. Avant le drame, les deux compagnons ont d’abord eu une nuit agitée. Le premier a réclamé, en vain, son argent qu’il avait prêté au second. Celui-ci lui a répondu qu’il ne les lui remettra pas. Du moins, il a affiché son envie de ne plus rembourser cette dette. Ce qui a mis son copain dans le courroux.

Les témoins racontent qu’une bagarre a éclaté dans la nuit, aux alentours de 4 heures. Les deux amis se battront pendant plusieurs minutes avant de se calmer. Ce qui a fait croire à ceux ayant assisté à la scène que le pire était passé. C’était sans connaître le créancier qui n’a pas digéré ce double affront.

En dépit du fait qu’ils soient des amis de longue date, il a attendu le début du jour pour se manifester, avec une nouvelle altercation. Cette fois, il s’est armé d’un couteau afin d’«en finir avec son complice, une bonne fois pour toute». Et c’est là que l’irréparable s’est produit.

«Nous étions au salon quand on a entendu des cris venant de l’extérieur de la maison. En arrivant sur le lieu, il était trop tard. Il a poignardé le petit à mort», a raconté un témoin. «C’est vers 10 heures que les policiers sont arrivés et ont embarqué le plus âgé.

Ce fait divers illustre à suffisance la déperdition de la jeunesse actuelle et la propension des jeunes à tout régler par la force. Une tendance qui prend de l’ampleur, au regard des drames à répétition enregistrés un peu partout dans le pays.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Oyame dit :

    Les taux en droit fiscal gabonais

  2. Cheriph Angoundou dit :

    Cela montre que nous sommes à la fin des temps. La violence et la cruote sont des signes parmi tant d’autres. Et nos dirigeants africains incarne la violence.

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