Gabon : Près de 120 kilos de chanvre saisis à Eboro (Bitam)

Ville faisant partie des trois frontières entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée équatoriale, Bitam est de plus en plus au centre du trafic de stupéfiants. Le quotidien L’Union de ce 31 mai révèle que la douane gabonaise a saisi plus de 116 kilos de cannabis à Eboro, près du célèbre Marché mondial au Cameroun. 

116,6 kilogrammes de cannabis saisis à Bitam (Illustration). © Douane française

La cargaison saisie en attendant les suites de l’enquête. © Capture d’écran/L’Union

Les douaniers du Bureau central des Douanes de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, ont intercepté, le 21 mai dernier, des dealers qui tentaient de faire entrer sur le territoire gabonais 116,6 kilogrammes (Kg) de chanvre indien. La cargaison, chargée au Marché mondial, du côté du Cameroun, et dissimulée parmi les vivres frais, devait vraisemblablement être écoulée à Libreville, notamment au marché de  Venez-voir.

Selon notre confrère, c’est le 21 mai dernier que les douaniers du Bureau central des Douanes de Bitam ont mis la main sur cette marchandise d’un autre genre. En effet, elle était dissimulée dans une camionnette transportant des vivres frais à destination de Libreville.

Arrivé au poste frontalier d’Eboro, en provenance d’Abang Minko (Marché mondial) au Cameroun, le chauffeur s’en résolu comme de coutume à procéder aux formalités d’usage. Les agents ont décelé des incohérences inhabituelles dans les réponses du chauffeur. Ils ont décidé d’opérer une inspection minutieuse du contenu du véhicule.

Dans un premier sac de gingembre, ils découvriront un ballot d’un produit inconnu. La fouille physique va alors s’intensifier pour laisser place à la stupéfaction. Dans les autres sacs de gingembre étaient, en effet, dissimulés exactement 116,6 kilogrammes de cannabis.

Le conducteur du véhicule et son passager, tous deux Gabonais, ont été mis aux arrêts à la brigade de gendarmerie d’Eboro et la cargaison confisquée en attendant une enquête digne de ce nom. Présentés devant le procureur, le chauffeur a reconnu les faits et a été placé en détention préventive à la prison centrale d’Oyem.