Le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Koho Nlend, accompagnée de ses collègues de la Justice et de l’Economie numérique, a dévoilé le 13 juillet aux femmes des partis politiques, le programme de mentoring retenu dans le cadre de la «Stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités femmes / hommes au Gabon» pour inciter les gabonaises à s’engager en politique.

Le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Koho Nlend, accompagnée de ses collègues de la Justice et de l’Economie numérique. © D.R.

 

Le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Koho Nlend, a lancé le 13 juillet, une opération de promotion du programme de «mentoring en politique» auprès des femmes des partis politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition. À travers ce programme, 100 jeunes femmes issues de la société civile et des universités seront retenues pour suivre une formation. Les bénéficiaires verront leurs capacités renforcées sur le leadership, la gestion des projets, l’art oratoire, etc. 

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Ce programme inspiré de la Suisse, vise à abattre les barrières invisibles qui bloquent les carrières politiques des Gabonaises et à les inciter à s’engager en politique, en vue d’augmenter leur représentation publique dans la sphère décisionnelle. «Nous sommes convaincus que les femmes n’occupent pas leur juste place et leur engagement sur la scène politique demeure insuffisant avec souvent un sentiment d’illégitimité pour ce type de fonction », a déclaré Prisca Koho Nlend.

En effet, dans les deux chambres qui composent le Parlement, moins de 20% des sièges d’élus sont occupés par des femmes et au niveau local, seulement 13% des mairies sont contrôlées par des femmes maires. Si la législation actuelle prévoit des quotas pour les femmes pour les élections et pour les plus hauts postes, ceux-ci ne sont pas respectés en l’absence de décrets d’application.

«Ce programme de mentoring doit nous amener à prendre conscience. Il s’agit ici de corriger les quelques discriminations qui ont été identifiées et qui nous empêchent de pleinement nous épanouir, de démontrer notre potentialité et de gravir les échelons et accéder à des postes de haut niveau», a indiqué le ministre en charge des Affaires sociales. Koho Nlend estime que le mentorat est un moyen concret d’encadrement capable de favoriser le développement personnel des jeunes à travers le transfert des connaissances et d’expériences de personnes reconnues pour leur expertise et savoir-faire.

 

 

 
GR
 

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