Dans le cadre du protocole d’accord entre l’armée française et les forces armées gabonaises, un stage de formation en médecine de guerre s’est tenu au camp de Gaulle à Libreville. 12 stagiaires venant de 5 pays d’Afrique ont pris part à ce stage inter-armé qui vient renforcer les capacités opérationnelles des médecins militaires en temps de guerre.

Des médecins militaires procédant au sauvetage d’un blessé de guerre lors du stage de formation. © GabonReview (capture d’écran)

 

Au Gabon, le camp de Gaulle de Libreville a abrité une semaine durant des exercices de santé militaire en situation de combat. Plusieurs pays ont pris part à ce stage inter-armé permettant de renforcer les capacités opérationnelles de ses médecins militaires en temps de guerre. 

«Un stage médical qui s’appelle mis à condition de la survie de blessés de guerre et qui permet de former des médecins et des infirmiers militaires au sauvetage au combat et l’application de la médecine en médecine de guerre», a déclaré Cyril Galunau, médecin en chef du centre médical inter-armé du camp de Gaulle.

Cet exercice concerne 12 stagiaires venant de 5 pays différents, notamment le Cameroun, le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo et le Gabon, pays d’accueil. Il permet au sortir de la formation d’obtenir la qualification de sauveteur au combat de niveau 3. «En temps de guerre, les premières pathologies sont les hémorragies, ensuite on a les plaies superficielles, les plaies du thorax et les plaies psychologiques», a expliqué le capitaine Megner Mba, médecin de santé militaire du Gabon. 

Cette opération s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord entre l’armée française et les forces armées gabonaises. Dans le cadre de celui-ci, 150 actions de formations ont été menées par l’armée française en Afrique en 2023, dont la moitié s’est déroulée au Gabon. 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire