Le secteur de la vente de véhicules a fortement été impacté et fragilisé par les mesures gouvernementales de lutte contre le Covid-19. Au terme de l’année 2021, le négoce de véhicules industriels a reculé de 11% tandis que le nombre des véhicules vendus a fléchi de 2,3%, selon la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie.

Le nombre des véhicules vendus a fléchi de 2,3%, selon la Note de conjoncture économique du ministère de l’Économie. © D.R.

 

Selon la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie publié en cette fin de mois de mars, le commerce général structuré en 2021 a enregistré une contraction de 4,6% de son activité mesurée par le chiffre d’affaires. Dans le même temps, on note un relèvement trimestriel de 10%, au quatrième trimestre, du chiffre d’affaires du négoce de véhicules industriels.

«L’activité a été fragilisée par les mesures gouvernementales de lutte contre le Covid-19, notamment le couvre-feu qui a entraîné un réaménagement des horaires de fonctionnement des commerces alors même que la demande domestique décline. On note néanmoins une amélioration de l’activité sur les deux derniers trimestres», explique la Note, s’agissant du commerce général.

Pour les véhicules industriels, après 12 mois d’activité en 2021, le négoce de véhicules industriels a reculé de 11%, pour afficher un chiffre d’affaires de 31,24 milliards francs CFA contre 35,23, une année auparavant.  «Cette contreperformance est liée à une demande moins importante des principaux clients de la branche que sont les forestiers, les mines et les BTP (Bâtiments et travaux publics)». Cependant, malgré le glissement trimestriel, on note un relèvement de 10% au quatrième trimestre de l’année 2021.

Quant aux véhicules neufs, à la fin de l’année 2021, le nombre des véhicules vendus a fléchi de 2,3% à 2 505 unités. Cette contraction est imputable à la fois au ralentissement de l’activité dans certains secteurs du fait de la persistance de la crise sanitaire, et au départ d’un concessionnaire automobile du syndicat de l’Union des représentants des automobiles industriels (Urai).

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Vous êtes idiots avec des sujet comme ça. Faut attendre quand le Gabon produira ses véhicules pour vous intéressez à ce genre de statiques.

    A force de copier la France, tout le monde devient con dans ce pays
    .
    Est-ce que ce sont des voitures gabonaises qui sont vendues? Parlez nous de tonnes de manioc, de bananes, produit par le programme GRAINE le semestre passé. Voilà des données qui nous intéresse. Parlez nous du nombre d’habitations construites dans le pays l’an passé etc.

    Arrêtez avec des stupidités comme la vente de voitures neuves construites par d’autres pays et qui absorbent l’argent du pays. Ces statistiques si elles se dégradent c’est tant mieux, on en a rien à foutre nous Gabonais.

  2. Jones dit :

    Ils nous ont interdit d’importer les voitures de plus de 5ans pour favoriser les concessionnaires. Mais franchement, combien de gabonais peuvent s’acheter un véhicule neuf?
    Toutes ces décisions qui n’ont ni tête ni queue ne contribuent qu’accroître la frustration du peuple. Aujourd’hui les taxis de LBV qui jadis étaient les plus propres au sud du Sahara, sont devenus plus vieux que ceux de Cuba qui vit sous embargo depuis plus d’un demi siècle.
    Comme vous avez levé le couvre feu, veuillez lever aussi la mesures d’interdiction d’importer les véhicules. Laisser la possibilité au gabonais moyens de s’acheter un véhicule à la hauteur de ses moyens.

Poster un commentaire