Les usagers des réseaux sociaux gabonais se sont réveillés ce 13 août avec des images effroyables, ahurissantes, du moins à couper le souffle. Il y est question d’une jeune dame, tête explosée, s’étant vraisemblablement suicidée à l’aide d’un fusil à pompe. Selon des avis concordants, la gendarmette s’est donnée la mort dans la matinée de ce 13 août durant son service à Owendo.

Scène de suicide ce vendredi 13 août 2021 à Owendo. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Vision d’horreur, images macabres ! Les photos d’une jeune dame, une gendarmette, visiblement de garde, alimentent la chronique depuis les premières heures ouvrables de ce vendredi. Affalée sur une chaise, dos au mur, tête explosée, fusil à pompe entre les jambes, tout laisse penser à un suicide. La scène ramène au souvenir du décès de Philippe Mory, le cinéaste gabonais qui s’était tiré dans la bouche avec un fusil du même type. Les faits ont eu lieu «entre 7h30 et 8h», soutient un gendarme.

L’examen des images laisse penser qu’elle était de garde. On y voit, en effet, une commode de bureau sur laquelle se trouve une caisse ouverte contenant une vingtaine de cartouches à grenailles. On distingue également ses effets personnels posés sur une autre chaise, notamment son uniforme et ses brodequins (Rangers). La présence d’un double matelas au sol qui laisse penser à un aménagement pour un repos sommaire, confirme les dires selon lesquelles la suicidée était de service, de garde comme on dit dans le milieu médical.

Selon le Facebookeur relativement bien introduit Thibaut Adjatys, la jeune dame qui se prénommerait Jeanne d’Arc et serait de la promotion 2007, se serait donné la mort avec un fusil de type Fap (Fusil à pompe). Le facebookeur aux 12.000 abonnés explique qu’elle était de garde dans l’un des démembrements du Trésor public dans la commune d’Owendo. Toujours selon lui, ce hara-kiri aurait pour déterminisme la découverte surprise, par la jeune gendarme, de son mari en plein ébat sexuel avec une autre femme.

Toujours est-il que malgré les diverses allégations, aucune source autorisée ne s’est encore exprimée sur ce malheureux incident. Quelques sources au sein de la gendarmerie se sont contentées d’indiquer que «les enquêteurs ont été mis sur l’affaire et les résultats seront certainement connus d’ici à la fin de la journée. L’enquête devra s’étendre jusqu’à son milieu amical et familial pour déterminer si elle avait quelques soucis ces derniers temps». Dans ce contexte de nombreuses interrogations fusent : «avait-elle des problèmes dans sa famille ou à son travail ? N’a-t-elle pas succombé à la pression psychologique des gardes répétées ? N’a-t-elle pas été victime d’une action coercitive ou de bizutage lubrique de la part de sa hiérarchie ? A-t-elle réellement surpris son conjoint avec une autre femme en plein acte sexuel ?».

Il est à parier qu’on n’en saura rien. La Gendarmerie étant une composante de la Grande Muette, ses péripéties internes ne filtrent que très rarement. Il reste que l’auto-sabordage n’est pas une pratique courante en milieu équatorial, le suicide ne figure pas dans le code d’honneur ou les mœurs gabonaises. Le détonateur doit être quelque chose de très fort, beaucoup plus fort qu’un burn-out.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. UDFR dit :

    Vous êtes ignobles , je dis bien ignobles de montrer cette personne dans une marre de sang..un peu de dignité..

  2. Gabonreviewadmin dit :

    Injure bien reçue et remerciée. En espérant que vous vous offusquez de tous les films dans lesquels il y a un flot de sang et que vous envoyez ce même message à leurs réalisateurs. Merci, âme sensible, de continuer à nous suivre.

    • jojo dit :


      Les parents, les enfants, les ami.e.s auront, grâce à vous, cet image horrible comme souvenir sur internet…et vous comparer cela à un film. Des journalistes qui se croient comme dans un film…?

      …ce n’est peut être pas étonnant venant de « journalistes » gabonais.

      • Gabonreviewadmin dit :

        Y a-t-il un visage, un nom ? Rien ne prouve que ce n’est pas une simple illustration. Mais, croyez-vous que la vidéo encore plus horrifiante n’est pas parvenue aux parents et que ceux-ci ne verront jamais la tête explosée de leur parente au moment du traitement de la dépouille. Partout dans le monde, la presse publie ce type d’images en voilant les parties les plus horribles. D’autres lecteurs (sur notre Facebook) ont plutôt analysé cette photo pour nous faire remarquer que si elle s’était vraiment tirée une balle dans la tête en tenant son arme entre les genoux, le sang se serait projeté sur le mur. Ce qui n’est pas le cas. Voila le type de commentaires constructifs pouvant aider l’enquête ou du moins l’analyse journalistique de ce fait. Mais, on vous comprend, cher âme sensible et surtout moralisatrice.

        • UDFR dit :

          Je viens de découvrir que les internautes devaient se substituer aux enquêteurs de la police criminelle…pour trouver les circonstances de la mort ….suicide ou assassinat..?? Vous justifiez la publications de ces images horribles..

  3. Minko dit :

    Je savais pas qu’on pouvait se suicider avec un fusil à pompe… Comment fait-on pour presser la détente vu qu’il est long? Bref… Et faire circuler des images aussi atroces c’est normal apparemment… Vous allez toujours nous surprendre…

  4. OPY7 dit :

    En scrutant les images et de cette scène macabre cela n’a rien d’un suicide c’est plutôt un assassinat et le reste c’est de la mise en scène. JE NE CROIS PAS A UNE CRISE DE JALOUSIE DECEPTION,BIZUTAGE OU GARDES REPETEES.
    Avec un calibre 12 OSSBERG 590 fusil utiliser pour les combats ou la chasse contient entre 200 et 250 petits plombs. À 3 ou 4 mètres, ils sont encore groupés, ensuite se dispersent à 40 mètres à peu près sur rayon de 1.3m ce fusil mesure 1.06m. En observant l’image avec la secousse de la détonation l’arme ne devait pas se retrouver sur cette position droite, pas de grosse d’éclaboussure de sang infime gouttelettes sur les sandales de la victime à croire qu’elles ont été déposé par une personne, le mur derrière elle n’a aucune tache de sang, avec une force de ce type de calibre en moins d’un mètre on devait avoir un impact groupé sur le mur et des fragments de chaire éparpillées. Vu la longueur du calibre et là ou est situé la gâchette comment fera t-elle dans cette position assise posée le menton sur le canon et ensuite percuté l’arme sans pour autant basculé sur le coté, sachant que la victime n’était pas grande pour pouvoir se plier étant assise au dessus du canon?
    Dans la même position on remarque le jet de sang est propulsé vers ses pieds, et quelques goutes de sang aspergé vers le meuble n’es ce pas étonnant. La tache de sang sur son treillis a un aspect d’un objet nettoyer par dessus.
    ILS ONT TOUT RATER DANS LEUR MISE EN SCENE CES TUEURS OU CE TUEUR. DANS CETTE SCENE IL Y A TROP DE FACTEUR ACCABLANT POUR NE PAS CONCLURE A UN SUICIDE. Les images m’ont permis de faire un petit aperçu sur la scène du crime, il y a des auteurs derrière. Enigme sur un éventuelle butin, affaire à suivre! Dommage à leur niveau dossier déjà classé à la GENA.

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