Gabon : Timide rentrée scolaire 2025-2026

La rentrée des classes 2025-2026 au Gabon a eu lieu ce lundi 1er septembre avec un enthousiasme palpable dans certains établissements privés, mais avec aussi moins d’engouement dans le public. Après les grandes vacances, élèves, enseignants et parents ont retrouvé le chemin des écoles, collèges et lycées dans une atmosphère mêlée d’excitation et de motivation. Une année académique placée par la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerq, sous le signe de l’efficacité et la réussite pour l’ensemble de la communauté éducative gabonaise.

Les écoles publiques se donnent encore quelques jours pour relancer la machine (Illustration). © D.R.

Les écoles publiques et privées du pays ont ouvert leurs portes ce lundi 1er septembre, à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026. Dès les premières heures du matin, on a pu bien se rendre compte d’une effervescence différente de celle qui avait meublé les trois derniers mois de vacances. En effet, des milliers d’élèves étaient censés reprendre ou de commencer leur parcours scolaire ce lundi. 

Si les écoles publiques se donnent encore quelques jours pour relancer la machine, d’autres ayant fixé la reprise à mercredi prochain tandis que d’autres l’ont programmée afin de mieux recevoir les parents et de préparer la reprise, les établissements privés, tels que le lycée privé Mbele, ont débuté avec les leçons. «Dès 7 heures 30, notre professeur de SVT était déjà là, ensuite celui d’Espagnol et de Français. Ils ont tous fait cours», a indiqué un élève inscrit en classe 3e dans ce lycée privé près du rond-point de Nzeng-Ayong.

«Nos priorités sont clairement définies : amélioration de la qualité de l’enseignement»

Par contre, dans les lycées et écoles environnants, les apprenants en civils et parfois accompagnés de leurs parents sont juste venus prendre le pouls. «On avait pensé jusqu’à la dernière minute que la rentrée devait être repoussée. Mais, cette fois, ils sont restés fermes», a fait remarquer un parent d’élèves. 

Avant cette rentrée, la ministre d’État Camélia Ntoutoume Leclercq a dressé un bilan positif de l’année écoulée, soulignant les réformes majeures en gouvernance éducative, l’amélioration du climat social, ainsi que la prise en charge des candidats au baccalauréat issus de familles déguerpies. Elle a également mis en avant les avancées en infrastructures avec la mise en service et la construction d’établissements scolaires, ainsi que les progrès pédagogiques, notamment l’élaboration du Cadre d’orientation curriculaire et la création des premiers manuels scolaires gabonais pour le collège depuis 1960.

Dans son allocution, elle a déclaré : «nos priorités sont clairement définies : amélioration de la qualité de l’enseignement et la lutte contre le déficit en enseignant. Nous intensifierons nos efforts en matière de formation initiale et continue des enseignants».