Valery B., de nationalité gabonaise et âgé d’une quarantaine d’années, a récemment été interpellé et placé en détention préventive à Libreville après la mort d’une femme sur qui le faux toubib avait pratiqué un avortement clandestin par injection. Il n’était pas à son premier coup.

Valery B., le faux infirmier, attend désormais de répondre de ses actes. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Au micro de nos confrères de la télévision Gabon 1ère, il assure qu’il est «infirmier» sorti de la faculté de médecine de l’Université des sciences de la santé (USS). Seulement, à l’épreuve des faits, Valery B. n’en est pas un, et rien ne permet jusqu’à présent de confirmer qu’il a achevé son parcours universitaire. Pourtant, ce compatriote âgé d’une quarantaine d’années a avoué qu’il pratique depuis quelque temps, y compris à Okala Carrière (Libreville), dans l’ancien cabinet de soin de son père.

Et s’il fait face à la justice actuellement, c’est qu’une de ses «patientes» est récemment passée de vie à trépas à la suite d’une injection censée lui permettre d’avorter. Il se défend : «Elle n’a pas été franche. Quand elle est arrivée, elle m’a montré une échographie de deux semaines, mais apparemment, elle avait un retard de plus de 4 à 5 mois. Et pensant qu’il s’agissait d’un retard de deux semaines, je lui ai dit une injection de Methergin.» 

Pour tenter de se décharger des accusations qui pèsent sur lui, le faux infirmier, qui est sous le coup d’un homicide involontaire, estime que la défunte a pris d’autres produits avant qu’il lui fasse l’injection. «Parce que, avec l’injection, quand il s’agit d’une grossesse de 2 semaines, on parvient à [faire avorter] normalement. C’est pour cela qu’elle a dû perdre le fœtus et trouver la mort», tente-t-il d’expliquer. Il devrait bientôt être fixé sur son sort.

 
GR
 

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