Le président Ali Bongo a ouvert ce 18 janvier, un séminaire gouvernemental sous le thème «accélération de la transformation». Cette rencontre programmée sur quarante-huit heures est destinée à permettre aux membres de gouvernement de s’approprier les enjeux et priorités de la stratégie de développement 2021-2023.

Le séminaire gouvernemental à la présidence de la République sur le thème : «Accélération de la transformation». © D.R.

 

Le Premier ministre Rose Christiane Ossoucka Raponda, entouré de son équipe préside depuis ce 18 janvier, et ce, jusqu’au 19, un séminaire gouvernemental à la présidence de la République sur le thème : «Accélération de la transformation». Il s’agira pour le gouvernement de définir la «Stratégie de développement 2021-2023 du Gabon».

Ce séminaire doit, selon le président de la République qui a ouvert les travaux, être l’occasion de tracer un horizon visible : «savoir où en est aujourd’hui le Gabon que le plan de son développement, à la fois économique et social. Savoir ce qui a été bien fait et qui doit être consolidé. Savoir ce qui n’a pas bien fonctionné et qu’il faut nécessairement changer et améliorer».

Le président Ali Bongo ouvrant le séminaire gouvernemental. © D.R.

Au menu de ce séminaire figurent en bonne place l’emploi, l’industrialisation, la rationalisation des dépenses publiques, l’adaptation du modèle économique gabonais à la croissance verte. Ces différents secteurs sont censés «accélérer l’économie nationale, le système social, de santé, d’éducation et améliorer les conditions de vie des citoyens au quotidien».

«Ce séminaire doit permettre à notre pays, dans les deux ans qui viennent, de rebondir. 2021 doit donner un coup d’envoi du rebond au Gabon. Ensuite, mettre notre pays sur la voie de la transformation. Les deux prochaines années doivent déterminer la trajectoire que prendra le Gabon pour la prochaine décennie. J’attends donc de votre part du pertinent, du concret, du concis», a déclaré Ali Bongo.

Si pour le chef de l’État, les réflexions qui seront dégagées de ces discussions ne resteront pas lettre morte, celles-ci doivent cependant être initiées sur un double horizon temporel. «Sur dix ans, mais aussi à l’échelle des deux prochaines années. Ces deux années doivent être pleinement utiles pour notre pays et préfigurer ce qu’il sera dans dix ans».

 
GR
 

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