Une barge de la Société de transport maritime (STM) a coulé, le 23 janvier dernier, dans la rivière Bokoué, à 4 kilomètres de la ville de Kango, avec à son bord 680 tonnes de minerais de manganèse de l’exploitant minier CITIC. Selon GSEZ, 500 tonnes ont déjà pu être évacuées, tandis que les enquêtes et analyses physico-chimiques des eaux et des sédiments du fleuve ont relevé qu’«aucune trace de manganèse n’a été détectée sur le lieu de l’incident ainsi qu’aux alentours».

Une barge de la Société de transport maritime (STM) a coulé, le 23 janvier 2022, au niveau de la rivière Bokoué, à 4 kilomètres de la ville de Kango, avec à son bord, 680 tonnes de minerais de manganèse. © D.R.

 

Plus de peur que de mal ? C’est ce qu’il faut peut-être retenir après un incident fluvial à Kango, le 23 janvier dernier. Ce jour-là, en effet, une barge appartenant à la Société de transport maritime (STM) a coulé dans la rivière Bokoué, à 4 kilomètres de la ville de Kango, avec à son bord 680 tonnes de minerais de manganèse de l’exploitant minier CITIC.

«Les enquêtes et autres analyses physico-chimiques des eaux et des sédiments du fleuve, réalisées par le Cabinet Géo-Guide ont relevé qu’aucune trace de manganèse n’a été détectée sur le lieu de l’incident ainsi qu’aux alentours. Autrement dit, le moindre indice de pollution sur le lieu de l’incident, et partant du fleuve n’a été détecté», a assuré GSEZ dans un communiqué publié le 20 mai, 5 mois après l’incident.

A ce jour, sur les 680 tonnes de minerais transportées par la barge, STM a déjà évacué 500 tonnes. Seuls 180 tonnes restent encore dans l’embarcation. «La société, confrontée aux soucis logistiques, a sollicité les services du ministère de la Défense, disposant des moyens adéquats pour ce genre d’opérations, afin de sortir la barge de la rivière», a souligné GSEZ.

Une chaine d’acteurs clairement définie

Le transport du minerai de manganèse de Ndjolé est assuré par plusieurs acteurs majeurs. En amont, il est assuré par voie terrestre par GSEZ, notamment de Ndjolé au centre d’entreposage de Kango. Tandis qu’en aval, c’est STM qui transporte le minerai pour le compte de la CITIC, par voie fluviale, du centre d’entreposage de Kango, au Port minéralier d’Owendo.

«Le site d’entreposage de Kango appartient à CITIC. Il a fait l’objet d’études d’impact environnemental au terme desquelles, un récépissé a été délivré à l’entreprise, le 28 octobre 2021, par la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature», a informé GSEZ.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. aze dit :

    La corruption dans ces choses pour faire taire les fonctionnaires est terribles !

  2. matho dit :

    C’est STM qui assure le transport fluvial du minerai, pourquoi c’est GSEZ qui vient s’exprimer?

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