Le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et les responsables de l’entreprise Solen, représentés par le directeur des Opérations, Praveen Pai, ont signé le 2 mars, à Libreville, la Convention cadre relative à la construction d’une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité installée de 120 mégawatt (MW) à Ayémé Plaine, à une trentaine de kilomètres de Libreville.

Le ministre d’Etat en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et le représentant De Solen, le directeur des Opérations, Praveen Pai, le 2 mars 2022. © Gabonreview

 

Le Gabon ambitionne de plus en plus de fournir de l’eau potable et de l’électricité en quantité et en qualité à ses populations. Dans cette optique, le ministre d’État en charge de ce département, Alain-Claude Bilie-By-Nze, en compagnie de ses collègues du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibagoye, et de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Roboty-Mbou, a signé avec la société Solen un accord cadre visant la construction d’une centrale solaire à Ayémé Plaine. Elle devrait renforcer l’offre en matière d’énergie à Libreville et ses environs.

D’une capacité de 120 mégawatts, cette centrale photovoltaïque sera réalisée en deux phases de 60 mégawatts chacune. «Nous sommes dans une phase de mise en œuvres des politiques décidées par le chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba, et mises en œuvre par le gouvernement que dirige madame Rose Christiane Ossouka Raponda», a fait savoir Alain-Claude Bilie-By-Nze. Ce dernier souligne que cette centrale a pour objectif de «compléter le mixe énergétique de l’Estuaire pour pouvoir offrir aux populations une énergie qui soit à la fois compétitive et qui permette effectivement d’aider à résorber le problème des délestages».

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Ce projet d’Ayemé Plaine, le deuxième du genre après celui en voie de démarrage à Mouila (15 MW), dans la Ngounié, s’étalera sur 15 mois et participe de l’introduction d’une nouvelle source d’énergie dans le pays. Comme a laissé entendre le ministre de l’Énergie, l’ambition du Gabon est d’installer d’ici à 2023, 250 mégawatts supplémentaires sur le l’ensemble du territoire. Le Gabon entend également accroitre d’ici à 2030 son mixe énergétique et le porter à 80% des énergies renouvelables.

«De ce point de vue, il a élégamment demandé que nous procédions à un mixe énergétique pour que nous soyions de moins en moins dépendants des énergies fossiles », a précisé Bilie-By-Nze. Cet objectif est «totalement aligné à la fois sur ce qu’il avait déjà indiqué lors de la Cop 21, mais également sur la déclaration du 47e Sommet du G7 tenu au Royaume Uni, du 11 au 13 juin 2021, et qui a annoncé l’arrêt des énergies fossiles d’ici à 2035».

Pour le chef du département de l’Énergie, la signature avec Solen est un acte fondateur. En associant la vision du chef de l’État, ses indications claires, le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) dans lequel sont fixés des objectifs clairs ; le Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui précise les priorités et l’organisation mise en place par le Premier ministre, «nous accompagnerons la Société d’énergie et d’eau du Gabon».

«Nous l’accompagnerons à trois titres: parce que nous sommes le gouvernement et nous fixons les politiques publiques, parce qu’avec mes collègues ici, nous assurons la tutelle de la SEEG (technique et financière) et parce qu’elle porte, pour notre compte, le service publique de l’eau et de l’électricité et que l’Etat va continuer à suivre. Nous allons également l’accompagner dans la mise en place, avec votre contribution d’un certain nombre d’outils et d’instruments de formation pour que, d’ici à la fin de la construction, lorsqu’elle va démarrer, les agents de la SEEG qui seront désignés par leur directeur général ou recrutés, soient totalement imprégner de ce qui est de l’utilisation, de la gestion, de l’exploitation d’une centrale solaire. Parce que c’est un élément nouveau dans notre registre énergétique», a-t-il expliqué.

 
GR
 

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