Dans la foulée des événements du 30 août 2023, mais surtout dans le cadre de la diplomatie parlementaire, une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) séjourne à Libreville. À l’Assemblée nationale, elle a été reçue par le président de cette chambre du parlement, Jean François Ndongou. Le groupe conduit par le Conseiller spécial, politique et diplomatique du Secrétaire général de l’OIF, Désiré Nyaruhirira, est venu s’enquérir de la situation politique, notamment de la transition en cours dans le pays.

Le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean François Ndongou, recevant Désiré Nyaruhirira. © D.R.

 

À la suite du récent séjour du Secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong, à Libreville, le tour est à la visite, dans la capitale gabonaise, d’une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le groupe du Conseiller spécial, politique et diplomatique du Secrétaire général de l’OIF est venu s’informer des évolutions, au lendemain du coup de force du 30 août 2023, devant conduire la restauration des institutions dans le pays. 

Pour les premières rencontres, la délégation du Secrétariat général de l’OIF a été reçue par le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean François Ndongou. S’il est question de renforcer la diplomatie parlementaire, il est de même question de rencontrer les autorités de la Transition dans le but de faire le point sur le processus en cours dans le pays.

En soutien à la Transition en cours dans le pays, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), par la voix de sa première responsable, Louise Mushikiwabo, s’était engagée le 6 novembre, lors d’une rencontre avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à Libreville, à participer à la rédaction de la nouvelle Constitution du pays, ainsi qu’à l’organisation des prochaines élections.

«Comme vous le savez, le Parlement est un organe extrêmement important dans ce processus de transition. En ce sens qu’il pilotera le projet de rédaction de la nouvelle Constitution, suivra le dialogue national et élaborera le Code électoral. Nous sommes ici, pour accompagner ledit processus à la demande du dernier Conseil permanent de la Francophonie», a fait savoir le Conseiller spécial, politique et diplomatique du Secrétaire général de l’OIF.

L’envoyé spécial de Louise Mushikiwabo a trouvé en Jean François Ndongou, le président de chambre du parlement, un homme prompt au dialogue : «nous avons échangé avec un homme ouvert, animé du souci d’inclusivité durant cette période, voire au-delà, et qui nous a présenté tous les contours de la situation actuelle dans votre Pays». 

«Nous avons convenu de travailler main dans la main en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel», a rassuré Désiré Nyaruhirira. Au-delà de la rédaction d’une nouvelle Constitution, l’OIF s’est dite également disposée à travailler aux côtés des autorités gabonaises à l’amélioration des registres électoraux et à l’organisation d’élections démocratiques au terme du régime d’exception actuel.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire