Parmi les lauréats de l’initiative «Créer en Afrique centrale» du Programme ACP-UE Culture, initiative conjointe de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), l’association Juste bouger artistiquement au Gabon (JBAG) a officiellement son projet d’école d’expression culturelle créative. En offrant aux acteurs culturels une formation de 11 mois, la JBAG promeut la professionnalisation des acteurs culturels créatifs en souhaitant que ces acteurs vivent de leur art.

Sandrin-Armel Lekongui-Okomba, le président de la JBAG. © D.R.

 

Profitant de la Journée internationale de la danse, l’association Juste bouger artistiquement au Gabon (JBAG) a officiellement lancé son projet d’école d’expressions culturelles créatives. Un projet à travers lequel elle promeut la professionnalisation des acteurs culturels créatifs. En espérant que ces acteurs vivent de leur art en Afrique et à travers le monde, elle compte détecter les talents d’Afrique subsaharienne et du Gabon en particulier. «Nous sommes donc venu accompagner ces personnes qui vont offrir à des acteurs culturels, une possibilité de se former, d’être encadré», a déclaré Angèle Assélé. Directrice générale des arts et des industries culturelles, elle s’exprimait au nom du ministère de la Culture qui selon elle, appuie soutient cette école qui a pour ambition d’accompagner les acteurs culturels gabonais dans différents projets.

À l’origine de cet projet d’école, une participation à l’initiative «Créer en Afrique centrale» du Programme ACP-UE Culture, initiative conjointe de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). «Nous avons répondu à l’appel à projet « Créer en Afrique centrale », et notre projet a été retenu. Donc nous avons un accompagnement de l’Union européenne et suite à cela nous mettons en place un programme qui va amener les opérateurs culturels, les artistes, à un renforcement de capacités», a déclaré Sandrin-Armel Lekongui-Okomba, le président de la JBAG. Il dit partir faut du principe selon lequel, «beaucoup d’artistes ont du talent mais malheureusement manquent toujours de l’information et la formation pour exceller et espérer vivre de leur art».

Le projet d’école devrait donc aider ceux qui ont des projets de création et des projets artistiques à travers une formation qui s’étalera sur 11 mois. «Mais ça va s’échelonner en fonction des modules et au sortir de là on va avoir des chefs d’entreprises culturelles», a commenté Sandrin-Armel Lekongui-Okomba. L’école devrait lancer un appel à candidatures durant ce mois de mai et pour être acceptés, les candidats devront répondre à un certain nombre de critères. Le projet d’école faut-il le rappeler, découle de l’initiative conjointe de l’UE et de l’OEACP à travers la mise en place du nouveau mécanisme régional décentralisé destiné à renforcer la compétitivité des ICC dans les pays.

 
GR
 

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