Gabon : Vivo Energy cède 30% de ses parts de la SGEPP à l’État

Vivo Energy Gabon, anciennement Pizo Shell, puis Engen, société du Groupe Vivo Energy commercialisant les produits pétroliers, a récemment céder 30% de ses parts détenues dans le capital de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) à l’État gabonais. L’objectif étant pour le Gabon de renforcer sa maîtrise de la gestion du volet stratégique des dépôts de produits blancs jusque-là aux mains des marqueteurs.

L’ambition de cette acquisition est de doter l’État gabonais d’une emprise plus affirmée sur la gestion des dépôts de carburants. © D.R.

Le ministre du Pétrole, Marcel Abéké, a signé le 16 février dernier, après le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, pour le compte de l’État gabonais, un protocole d’accord et de confidentialité de cession d’actions de la société Vivo Energy détenues à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP). Une manœuvre stratégique visant à consolider la gestion nationale des dépôts de carburants, marquant le progrès significatif du Gabon dans la souveraineté énergétique du pays. Si les termes de cette signature n’avaient pas été divulgués, le site d’informations économiques, Financialafrik.com, indique que l’État a acquis les 30% de parts de Vivo Energy dans le capital de la SGEPP.

Après l’acquisition d’Assala Energy, le Gabon vient ainsi confirmer son ambition de peser davantage dans le secteur des hydrocarbures. Ce, d’autant plus que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, souhaite faire du Gabon une puissance énergétique dans tous les sens du terme. 

«L’État gabonais, à travers la signature de ce document, va s’engager davantage dans la SGEPP et Vivo Energy un peu moins. L’idée pour nous est de se concentrer sur les populations pour tout ce qui est station-service et commercialisation des produits pétroliers», a expliqué le directeur commercial de Vivo Energy, Jeoffroy Abouiboro Kara.

Dans ce sens, l’ambition de cette acquisition est de doter l’État gabonais d’une emprise plus affirmée sur la gestion des dépôts de carburants, traditionnellement contrôlée par les distributeurs.