A l’occasion d’une descente sur les chantiers le weekend écoulé, le ministre en charge des Travaux publics et de l’Assainissement du territoire a livré le point sur l’avancement des travaux de réaménagement des voiries de Libreville débutés en janvier dernier. Moins satisfait au regard du retard pris, Léon Armel Bounda Balonzi a demandé aux entreprises adjudicataires d’accélérer l’exécution.

© Gabonreview

 

Quelques quartiers des communes d’Owendo et Libreville sont concernés par un projet d’assainissement et de réaménagement lancé par le gouvernement. Débutés en janvier dernier, ces travaux devraient être livrés en juin prochain. C’est dans ce cadre que le ministre en charge des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, a convié la presse à une descente sur le terrain, pour un état des lieux des différents chantiers. Certaines artères concernées feront l’objet de pavage sur des centaines de mètres, d’autres seront bitumées.

© Gabonreview

C’est par la commune d’Owendo que le périple du ministre a débuté. Dans la commune banlieusarde du Sud de Libreville, ce sont les quartiers Barrière CDM-pont Ambaye, Lowé, Ça-M’étonne, Fin-Goudron et Akournam, qui sont en train d’être aménagés sur un linéaire de 2,82km. Le chantier a été confié à la société Colas, contrôlés par Burig, un bureau d’études et de contrôle.

A Libreville, dans le 5ème arrondissement, les quartiers Mindoubé et Bangos, au lieu-dit Benne à ordures (rond-point pavés de Mindoubé), Château-d’Eau de Bongos 2, sont inscrits dans le projet. Ici, les travaux sont effectués sur un linéaire de 2,09 KM. Il y a aussi l’axe Bangos Hôpital Melen-Rail, sur 1,66 km. L’axe Binzago Rail – Rond-point du PK12, à la lisière du 3ème arrondissement de Ntoum, sont également concernés sur une distance de 1,66 km.

Dans le 6ème arrondissement de Libreville, les travaux sont effectués dans les voiries secondaires, notamment au quartier Ondogo, zone dite Oyo Aba’a. Ici, les travaux ont été confiés à la société SDCG BTP et sont contrôlés par le cabinet JDK.

Dans le premier arrondissement de Libreville, il s’agit des quartiers Alibandeng 1 et 2, sur l’axe première pompe-Cité des marins, d’un linéaire de 1,86 km. Et les axes Cités des marins-Cimentière Missole- barrière de l’aéroport, sur 2,68 km. Enfin, sur ’axe village de Pierre de Mbigou – Barrière de l’aéroport-débarcadère, les travaux seront effectués sur une distance de 1,19 km. Ils concernent l’axe Première pompe – Barrière de l’aéroport (0,81 km), et Ferme-Cimentière (0,43 km). Les travaux ont été confiés à Socoba et sont contrôlés par GLEN Engineering.

Les entreprises concernées ont promis mettre un accent sur la qualité des travaux. Ici, selon l’un des chefs d’entreprises, les travaux ont déjà été effectués à 37%. Les entreprises font face à plusieurs contraintes, dont celles liées aux installations de la SEEG, les constructions anarchiques, mais aussi aux contraintes naturelles, dont la pluie. «Nous avons commencé avec les travaux d’assainissement : les constructions des caniveaux et des murs de soutènement. Puis, le terrassement, avant de commencer le pavage», a confié le directeur technique de Socoba.

Sur le terrain, Léon Armel Bounda Balonzi n’a pas caché son insatisfaction quant au retard pris dans la réalisation desdits travaux. «Nous ne sommes pas totalement satisfaits. Au regard des délais, les entreprises doivent accélérer la cadence». Au sujet des contraintes évoquées par les entreprises, le ministre a indiqué avoir pris des précautions avec son collègue de l’Énergie.

Selon le ministre des Travaux publics, ces «chantiers de constructions de voiries de Libreville et d’Owendo ont été instruits par le Chef de l’Etat ». Leur coût : 25 milliards, de francs CFA entièrement financés par l’État gabonais et effectués dans le cadre d’un programme d’urgence initié par le gouvernement.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Ben dit :

    A quand le tour de la route qui mène au lycée public de bikélé, c’est un véritable calvaire pour les automobilistes et les lycéens.

  2. Azeva dit :

    Je pense qu’il serait grand temps de se débarrasser des cases qui servent de buvette et salon de coiffure, qui ne permettent pas de construire des trottoirs réguliers (trottoirs rétrécis ou inexistants à ces endroits) et qui constituent des zones bouchons du fait de stationnements devant ces bicoques.
    Les maires d’arrondissement devraient être sur le terrain pour faire leurs parts de travail. Quand on veut bien faire les choses, il faut le faire dès le début ldles travaux. Regardez les trottoirs d’Alibadeng. Où est le maire de cet arrondissement?

  3. le nouveau dit :

    Faites silloner la ville par 2 voitures en continu,
    qu’ils repèrent les trous et anomalies routières et les signalent
    mettez un camion de bitume et 3 ouvriers avec
    et tous les jours, colmatez ce qui peut l’ être
    remettez les gros blocs de béton dangerux
    qui encombrent la chaussée à leur place
    ceci nous soulagera déjà à 80% des maux de notre asphalte

  4. Lidya Ella Assa dit :

    Très belle initiative.
    Mieux vaut tard que jamais seulement, il ne faut pas s arrêter en route.
    Mener et poursuivre l action jusqu’au bout.
    Et DE GRÂCE, faire libérer les trottoirs surtout au rond point du PK12
    C’EST AFFREUX. PLUS DE PASSAGE POUR LES PIÉTONS AU VU ET SU DE TOUS ET SURTOUT DE LA POLICE PRÉSENTE DE FAÇON PERMANENTE.

    BON COURAGE AU MINISTRE ET A SES ÉQUIPES!

  5. Willy dit :

    Ce week-end J’ai fait un aller et retour à Kango. L’état de route est vraiment pitoyable.

Poster un commentaire