Bloqués à l’étranger du fait de la pandémie du Covid-19, les premiers Gabonais rapatriés par les autorités nationales ont regagné Libreville ce 11 mai. Ayant embarqué à Douala (Cameroun), ils sont arrivés à l’aéroport international Léon Mba de Libreville aux environs de 16 heures, mettant un terme à plusieurs semaines de préparation et d’atermoiements pour le gouvernement, et d’inquiétude pour eux et leurs familles.

En provenance de Douala (Cameroun), les premiers des Gabonais bloqués à l’étranger du fait du coronavirus ont regagné leur terre natale ce 11 mai 2020. © Gabonreview

 

Les autorités gabonaises se sont démenées autant que possible pour matérialiser les instructions du président Ali Bongo concernant le rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger. Ainsi, après la communication du ministère des Affaires étrangères, le 10 mai dernier, annonçant le début des opérations de rapatriement, la première vague, venant de la capitale économique camerounaise, Douala, a regagné Libreville, ce 11 mai. Elle était composée de 18 adultes et 2 enfants, soit 20 personnes au lieu des 32 annoncés. L’opération redonne de l’espoir aux familles, mais aussi à ces compatriotes qui appellent, depuis des semaines, la Nation à leur secours.

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C’est donc à 16 heures et 15 minutes que l’aéronef à bord duquel ils sont arrivés, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international Léon Mba. Un à un, ces Gabonais qui s’étaient rendus dans ce pays voisin pour des stages, des missions, des affaires ou des raisons familiales et personnelles, ont mis pied à terre. Thermo-flashés, ils ont gagné le bus qui les a conduits au lieu de leur mise en quarantaine.

«On remercie le bon Dieu. On est arrivé sain et sauf. Sauf que maintenant, on ne sait pas où on va aller et ce qu’on va faire de nous. On n’a pas eu d’instructions. On nous a juste mis dans l’avion et voilà. Ça n’a pas été trop dur. On est parti pour le travail, mais bon, on a passé un bout de temps en stand-by, mais ça va», a expliqué l’un des arrivants.

Et une autre de saluer cette action des autorités gabonaises et du Bon Dieu qui a agi en eux. «Je remercie l’éternel parce qu’il a touché les cœurs des membres du gouvernement pour qu’on vienne nous chercher. Et nous sommes les premiers qu’on est venu chercher à Douala». « J’étais dans ma belle-famille. J’ai pensé à mes enfants, à mes petits-enfants. J’ai fait trois mois. J’étais partie pour un deuil. Je devais rentre dans deux semaines et je suis restée bloquée là-bas», a ajouté la dame.

Après les formalités policières à leur arrivée, les rapatriés ont été conduits, selon des sources concordantes, dans un hôtel pour une quarantaine. Ce, le temps des tests visant à déterminer s’ils sont malades du coronavirus ou non avant leur retour en famille.

Malgré la longue attente et les problèmes financiers, la plupart assure que cela n’a pas été si douloureux dans ce pays frère. «J’étais dans une famille. C’était bien parce que le Cameroun et le Gabon, c’est la même chose. Je ne me suis pas sentie très isolée quand bien même c’est bien de vivre le confinement chez soi», a déclaré l’une des rapatriées.

Il s’agit là du premier acte d’une opération concernant 1200 ressortissants gabonais répartis sur 23 pays. Le plan de rapatriement devrait s’étaler sur 10 jours. Ceux de Yaoundé devront suivre, le 12 mai, a annoncé une source des Affaires étrangères.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NZE NGUEMA dit :

    J’ai deux petites contributions :
    Premièrement sur Covid-19.
    On dit plutôt LE COVID-19.C’est une question de sémantique.
    COVID c’est la contraction en anglais de Corona Virus Desease = Maladie due au Virus Corona.
    Lorsqu’on l’utilise en français, on parle bien de la maladie, d’où LA COVID-19.

    Deuxièmement sur le patronyme de Feu le Président Léon MBA.
    Vous écrivez : « l’aéroport international Léon M’Ba ».
    De grâce c’est l’aéroport international Léon MBA (il n’ya ni apostrophe, ni mélange de lettres majuscules et minuscules).
    Merci pour votre bonne compréhension.
    Votre lecteur assidu.

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