L’atelier de validation du formulaire d’enrôlement des Gabonais économiquement faibles (GEF) et des textes y afférents s’est achevé Libreville où, après 5 jours de réflexion, les participants ont redéfini le statut GEF en précisant les 4 variables devant désormais l’encadrer.

4 variables permettront désormais de définir le statut de GEF. © Gabonreview/Shutterstock

 

Ayant pour ambition de redéfinir le statut de Gabonais économiquement faible (GEF), l’atelier de validation du formulaire d’enrôlement des GEF et des textes y afférents s’est achevé au Gabon où, 4 catégories de variables ont été retenues pour ce faire. Leur combinaison devrait permettre une estimation un peu plus réaliste et vérifiable «de l’information qui a été donnée par l’intéressé pour lui établir le statut de GEF». Selon le Co-coordonnateur de cet atelier, la première variable concerne le revenu à partir duquel sera déterminer le seuil de pauvreté, le deuxième se rapporte à la santé et servira également dans la formule de détermination du seuil de pauvreté, la troisième variable est celle de l’éducation et la quatrième, relève des conditions de vie.

Sur la base de ces variables, l’intéressé devra se faire enrôler de façon numérique afin de se voir attribuer la nouvelle carte de GEF, délivrée par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Il s’agira, selon la Commission de numérisation du formulaire GEF, pour les agents enrôleurs, «d’utiliser des tablettes à partir desquelles nous aurons inséré des applications sur la bases des logiciels de saisi de données statistiques que nous utilisons». «Les agents qui vont enrôler les GEF, qui vont les identifier, vont donc utiliser cet outil. C’est un outil qui permet de gagner en temps et les données pourront être synchronisées dans un serveur via internet ou via des supports comme des clés USB et disques externes», a indiqué Lionel Bouassa, membre de ladite Commission.

Les conclusions de cet atelier seront soumises au gouvernement pour approbation mais déjà, les participants ont produit des textes pour l’application des programmes particuliers sur la protection sociale, d’autant plus que l’idée de cet atelier était d’aboutir à une gestion maîtrisée des bénéficiaires des programmes gouvernementaux d’assistance aux gabonais en situation de vulnérabilité. «Il s’agit principalement du programme famille, du programme autonomisation de la femme, du programme conjoint survivant, du programme enfants et jeunes en difficultés sociales, du programme des personnes âgées, du programme des personnes vivant avec un handicap pour une meilleure protection sociale», a souligné Michelle Otounga, vice-présidente de l’atelier.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. ENGONGA dit :

    Pourquoi les dirigeants du Gabon sont comme ça ? Vous prenez des décisions qui concernent le peuple sans même consulter ce peuple en question soyez un sérieux dans ce que vous faites svp ! Respecter nous juste un peu svp!

  2. Onguila dit :

    Quel est le véritable critère d’identification des GEF? Il est le seuil de pauvreté. Pour la détermination de ce seuil, le texte fondateur de la protection sociale des GEF retient les variables âge et revenu. L’atelier ne paraît pas retenir l’âge. Toutefois, on peut considérer que l’âge est contenu dans la variable éducation. Car, au Gabon, l’école est, théoriquement, obligatoire jusqu’à 16 ans. Il retient le revenu et la condition de vie. A défaut d’un revenu, la variable condition de vie est sans pertinence.
    La variable innovante serait la santé. Mais, la protection sociale des GEF vise principalement la couverture des conséquences du risque santé. Seule la personne qui a un revenu peut s’affranchir de solidarité de la collectivité pour couvrir ses besoins de santé. En définitive, la variable santé n’est pas innovante.
    L’atelier de validation du formulaire d’engouement des GEF n’a apporté aucune innovation.

    • Chevalier Clotaire dit :

      Avec quel système d’information allez-vous avoir ces info?
      Pourquoi ne pas faire un recensement direct biométrique à la berre pour connaître les GEF? Tergiverser avec des moyens impossibles autour du simple et de l’évidence est manifestation insidieuse de refus de volonté de faire le nécessaire.

  3. Jeffrey dit :

    C’est quand même incroyable ce Gabon là on veut faire des grandes choses mais le problème c’est que même les petites d’abord on est incapable de les faire

  4. Éxito dit :

    Donc vous prenez l’image de la pauvre fille pour votre information bizarre la. C’est le manquement.

    • Gabonreviewadmin dit :

      Connaissez-vous Shutterstock ? Si non, parlez des choses que vous connaissez. Et merci de continuer à nous suivre.

      • Giovanni Michael Mve Assoumou dit :

        Je trouve votre réponse nulle. Dites simplement à vos
        Lecteurs qu’elle a été prise d’une banque d’images gratuites au lieu de répondre comme le ferait l’épicier du quartier encore que là …. Journaleux

        • Francois Ndjimbi dit :

          Nous souhaitons ici des commentaires féconds, pas des choses inutiles, à moins qu’à votre avis sa remarque empreinte de reproches aide à améliorer la compréhension du sujet. Il parle d’«information bizarre», de «manquement», un argot de petite frappe et nous devons le bénir pour ça? Par ailleurs, Shutterstock n’est pas gratuit, et nous sommes loin de fonctionner comme une épicerie du quartier. En usant à notre endroit du qualificatif journaleux, vous nous injuriez, cher malotru. Notre métier ne consiste pas à recevoir des lecteurs les remarques désobligeantes, les insinuations malveillantes ou les insultes. La prochaine fois, la corbeille.

  5. Koumba dit :

    Vraiment ce pays commence à me fatigué bon moi je ne suis pas scolarisé pas de travail je suis assise à la maison suis-je légitime de notre histoire ou pas vu que j’ai aucun revenu chaque fin du mois comme vous …?

  6. Je suis un jeune gabonais orphelins sans revenus monsule.. père de 3 enfants
    Qui vont à l’école car je suis sans travail..se difficiles pour moi de vivre avec mes enfants..de leurs nourrire..et à chaque fois leurs payer le taxi tout les jours… parfois les enfants sont incapable de partir au cours par manque de taxi..je suis sans emploi…se difficiles pour moi aider moi je veux de l’aide.. s’ils vous plaît.. merci pour votre bonne compréhension..

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